Inscrits dans le cadre des dépenses à moyen terme 2023-2025, les projets sus-évoqués revêtent une importance qui n’est plus à démontrer pour l’économie nationale, a relevé le Ministre des Travaux Publics dans sa prise de parole. Les partenaires saoudiens constitués de messieurs Abdulrahman Albarbi ; Chef de délégation ; Hatim Alsaykham ; Khalid Algghamin ; Abdulrahman Algarwi et Mohamed Almaro,  sont en effet venus confirmer leur intérêt pour le financement de deux projets : le bitumage des sections de routes régionales (R0402 et R0405) Sorawel-Guider-Mayo Oulo-Dourbeye dont le coût du projet est estimé à 75 millions de Dollars US, soit environ 46 724 250 000 FCFA HT et la reconstruction d’une section de la route Ngaoundéré-Garoua, avec un financement partiel à apporter par le partenaire saoudien. Au cours de cette deuxième audience avec ces partenaires, il était en outre question pour Emmanuel Nganou Djoumessi, d’explorer les mécanismes pouvant aboutir à un cofinancement total pour la réhabilitation de la section Ngaoundéré-Garoua avec en tête de file le Fonds Saoudien. Cette proposition est motivée pour le Maître d’Ouvrage par la disponibilité des études d’Avant projets Détaillés (ADP). Le coût prévisionnel du projet est évalué à 375 millions de dollars US soit 233 314 814 777 F CFA HT. Il faut relever à cet effet que les études APD liées aux projet sont disponibles et que des échanges sont amorcés avec un autre partenaire technique et financier de l’Etat, pour la reconstruction de cette importante section de la Nationale 1. Au terme de cette audience, il convient de retenir que le Fonds Saoudien pour le Développement s’engage dans le financement total de la route Sorawel-Guider-Mayo Oulo-Dourbeye d’un linéaire de 78 Km et le financement partiel de la reconstruction de la route Ngaoundéré-Garoua. Le Fonds accompagne déjà l’Etat dans la construction de la Nationale 22, section Bingambo-Grandzambi (43 Km) après le financement de la section Olama-Bingambo et la construction de la route Bikoula-Djoum (36 km).