Appels d'Offres

Après plus de deux ans d’attente, c’est une bouffée d’air que les usagers de ce tronçon de la Nationale n°1 dans la région de L’Extrême-Nord avalent depuis quelques mois. La satisfaction des camionneurs et autres usagers composés de camerounais, tchadiens et nigérians a très vite effacé les souvenirs de nombreux déboires causés par les travaux de construction de ce pont qui conditionnaient le passage des camions, des véhicules de transport en commun, des motocyclettes et même de nombreux riverains piétons sur le radier submergé par les eaux à chaque saison de pluies. Le nouveau pont sur le Mayo Boula entre Figuil et Maroua répond à présent aux attentes des usagers soucieux de rallier en toute sécurité et dans des conditions de confort aussi bien le Nord et la partie Sud du pays, que le Cameroun et le Tchad. Datant de l’époque coloniale, l’ancien pont présentait juste avant le début des travaux de construction, de nombreuses fissurations et un fléchissement visible du tablier. Ce qui a provoqué une baisse considérable du trafic et des conséquences sur les échanges non seulement entre cette partie du Cameroun et le reste du pays, mais aussi entre le Cameroun et les pays voisins que sont le Nigeria et le Tchad. Le nouveau pont se présente alors comme le point de liaison entre Garoua et Maroua et le catalyseur d’un meilleur cadre d’échanges sur le corridor Douala-N’Djamena. La position stratégique du pont sur le Mayo Boula à Salak n’est plus à démontrer. L’ouvrage est en effet d’une importance capitale aussi bien pour le Cameroun que pour le Tchad et le Nigéria. Bien plus, le trafic qui y transite est d’un volume important à tout point de vue et favorisera à coup sûr, un regain des échanges entre Maroua et Garoua.