C’est au cours d’un exposé sur le réseau routier de la région du Sud, que le Ministre Emmanuel Nganou Djoumessi a mis en avant le programme de connectivité par la route, en cours sur l’ensemble du territoire et notamment les axes concernés par la région du Sud. Le Chef du département des travaux publics a d’emblée souligné que les actions de l’Etat dans cette région, à l’instar d’autres où des projets ont cours, visent entre autres à ouvrir et densifier des liaisons transfrontalières; densifier le réseau routier en reliant les unités administrations, les localités entre elles et bitumer de manière progressive, les voies de desserte des bassins de production agro-pastorales et halieutiques. L’on a donc appris que la  région du Sud totalise 10 705, 71 km de routes dont 38,5km de voie autoroutière; 1 365, 33 km de routes nationales, avec 713,19 déjà bitumées; 1 267,54 km de routes régionales dont 169,35 km déjà bitumées et 8 034,35 km de routes communales, avec 97,90 km bitumés. Plusieurs grands projets sont en cours, d’autres programmés et en attente de démarrage. Les actions ainsi présentées dans le secteur des routes et autoroutes, ont permis de mieux apprécier les efforts de l’Etat en matière d’infrastructures routières entre autres.

Au rang des élites de la région du Sud, outre le Ministre d'État, ministre de l'Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, ont pris part à ces assises, le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le Ministre de la Décentralisation et du Développement Local, Georges Elanga Obam, le Ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le Ministre des Forêts et de la Faune, Jules Doret Ndongo, et bien d'autres. L’on comptait également, parmi les présents à ces assises, outre le Ministre des Travaux publics, le Ministre de l’Eau et de l’Energie et des Directeurs Généraux, à l’instar de celui du Fonds national de l’Emploi. Les assises ont été meublées par sept exposés orientés vers  le développement économique, la problématique des routes, le défi de l'eau et de l'énergie, l'exploitation forestière, les réseaux de télécommunication, la décentralisation, et la lutte contre le chômage dans la région.

Les rencontres fraternelles du Sud ont été présentées comme un forum d'échange sans tabous, pour aborder tous les problèmes de la région, et trouver des solutions adéquates. L'objectif étant de faire de tous les enfants du Sud, des acteurs réel de développement. Dans un contexte de décentralisation, le Sud ne veux pas rester à la traîne, il veut jouer à fond sa partition, dans le développement du Cameroun, a précisé le Pr. Jacques Fame Ndongo.