Avec pour buts d’identifier les obstacles qui entravent la bonne exécution des travaux d’entretien routier sur l’ensemble du réseau routier et d’arrêter les mesures correctives à faire valoir dès le début de la mise en œuvre du programme 2016, les concertations tenues au Ministère des Travaux publics pendant une semaine avec les entreprises, adjudicataires de contrats d’entretien routier, ont permis de noter entre autres : la nécessité d’une pré-qualification des entreprises des travaux et des bureaux d’études techniques ; la recherche de la fluidité dans le paiement des prestations exécutées et la recherche d’une meilleure préparation des projets à contractualiser. Au terme des échanges avec ces prestataires de l’entretien routier, les mesures suivantes ont été prises :

1. Tous les contrats de travaux des entreprises NJIMI SARL, AFRICA GLOBAL SOLUTION et du Groupe PANI sont résiliés;
2. Sont en cours de clôture, les contrats concernant les adjudicataires que sont : ABA BOUKAR CHETIMA Ets, ALLY HIBRAHIM Ets, ALCATOR, DAMICO, EBM, FN ENGINEERING, NB SERA, SOCOTREX TP Sarl, MOTASE & SONS Company Limited, SWIN COMPANY Limited, TE TALOM TECH, TRABES, NEO TP Sarl, les groupements PTS Construction/MISEP, BOFAS-TAMSO, entreprise MGBATOU;
3. L’examen se poursuit s’agissant des contrats des travaux des entreprises CAMTACO Sarl, Jean DUPUCH EXPORT, TOUS TRAVAUX, MEDCOM SARL;
4. Les entreprises ci-après sont invitées à produire, sous huitaine, un chronogramme précis d’exécution des prestations restantes, en vue du parachèvement des travaux de leurs contrats. Il s’agit des entreprises AN’NDAL Sarl, EMS, NEO TP Sarl, SOCOOPSER, Groupe PANI, Groupe METIRK Sarl (deux contrats), ECODIS (deux contrats), TELLA BUSINESS Intern (deux contrats), ZAPA (trois contrats), NB SERA Sarl (quatre contrats).

Pour une exécution effective des travaux d’entretien routier, le Ministre des Travaux publics présidera une réunion avec les entreprises concernées par cette action, dans le but de recadrer celles des entreprises qui ont des difficultés dans leur cahier de charges, de définir les modalités d’exécution des nouveaux chronogrammes et de prescrire d’une manière générale, le cadre dans lequel les travaux d’entretien routier doivent s’effectuer.