Normes techniques et cadre réglementaire
Infrastructures routières : la Banque Africaine de développement sensible à l’aménagement des infrastructures socio-économiques
Posté le : nov. 5, 2015, Par : Hannah - Dans : Actualités
C’est dans le but d’assurer une meilleure exécution des projets routiers financés par la Banque Africaine de Développement qu’une concertation s’est tenue le jeudi, 05 novembre 2015, dans la salle de réunions du cabinet du Ministre des Travaux publics, sous la présidence d’Emmanuel Nganou Djoumessi.
Le Ministre des Travaux Publics (MINTP) Emmanuel Nganou Djoumessi et le Représentant Résident de la Banque Africaine de développement au Cameroun (BAD), Racine Kane, se sont entretenus sur l’ensemble des projets routiers en cours ou à exécuter et financés par la BAD, en présence des proches collaborateurs du MINTP et des responsables de la Banque Africaine de Développement. Ont ainsi été abordés, le projet de réhabilitation de la route Yaoundé-Bafoussam-Bamenda ; section Yaoundé- Babadjou financée par la BAD ; le projet de construction de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena ; le projet de construction de la route Yaoundé-Olama-Kribi, le projet d’aménagement de la route Kumba-Mamfé, la construction de la route Mamfé-Ekok, l’aménagement de la route Numba-Bachuo-Akagbé (achevée) entre autres. Le Représentant Résident de la BAD a souligné l’engagement de son institution à apporter au Cameroun, plus que des financements pour l’exécution de projets routiers. Il a à cet effet signalé que les projets financés par la BAD comportent trois composantes : un volet routier qui consiste au financement de l’exécution des travaux routiers ; une composante socio-économique dont le but est de réaliser des travaux connexes tout le long des itinéraires des projets routiers et une composante appui à la gouvernance du secteur des travaux publics avec le renforcement du dispositif de gouvernance, la formation et le renforcement des capacités des acteurs qui interviennent dans la mise en œuvre des projets financés par le Banque Africaine de Développement. S’agissant de la composante socio-économique, l’on relève que les travaux de construction de la route Numba-Bachuo-Akagbe ont permis d’effectuer des aménagements connexes, notamment : 41,9 kilomètres de voies de collecte avec 14 ponts semi définitifs ; 33 salles de classe ; 14 hangars de marché ; 12 forages d’eau potable ; 01 Centre de la femme à Kendem ; 03 Centres des jeunes et l’achèvement des travaux d’installation de la fibre optique. De même que sur la route Bamenda-Batibo-Numba, une station de pesage a été construite à Mbunjei, des hangars de marché ont été aménagés à Nnen et à Widikum, des unités de transformation des produits agricoles à Nyenjei et à Widikum, des aires de séchage des produits agricoles à Kureibei et à Widikum, un centre de jeunes équipé et une école publique bâtie sur un bâtiment R+1) à widikum, ont été aménagés pour le développement des zones riveraines du projet.
Les échanges entre le Ministre des Travaux publics et le Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement ont également permis de savoir que l’institution financière africaine est prête à accompagner l’Etat du Cameroun dans la mise en œuvre du Plan d’Urgence triennal pour la croissance à travers l’appui à la réalisation d’études techniques devant permettre de réaliser les travaux de construction de certains tronçons routiers. Autre temps fort de la concertation entre le MINTP et la BAD, l’annonce faite par le Représentant résident au sujet de la présence de l’institution dans la partie septentrionale du pays à travers le financement de projets routiers, en dépit de la situation d’insécurité qui règne dans cette zone. Racine Kane a pour cela déclaré que la BAD entend à travers une présence dans le grand Nord, « lutter contre la vulnérabilité en apportant son soutien au développement du réseau routier dans cette région du Cameroun ».
Au terme des échanges entre Emmanuel Nganou Djoumessi et Racine Kane, les deux parties ont convenu de la nécessité d’élaborer des chronogrammes d’exécution des projets routiers financés par le BAD ; de l’accélération des procédures devant conduire à la contractualisation des entreprises pour l’exécution des travaux de construction de la route Batchenga-Ntui-Yoko-Lena pour lesquels la BAD et le Fonds Africain de Développement contribuent respectivement à hauteur de 30,90% et 3,77 % des fonds nécessaires à la réalisation du projet (soit 245,077 Milliards f cfa) ; de la nécessité d’accélérer les procédures devant conduire au démarrage des travaux de réhabilitation de la route Yaoundé-Bafoussam-Bamenda et Yaoundé-Olama-Kribi, section Grandzambie-Kribi.
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