Infrastructure de développement social, le second pont sur le Wouri produira aussi économiquement. Ce bijou architectural qui naitra après la multiplication des ports car après Douala, voici venus Limbé et Kribi qui avec l’écoulement des marchandises vers la métropole économique viendront doper la production économique. Sur le plan de l’emploi, près de cinq mille jeunes sont sortis du chômage grâce à la création de plusieurs postes de travail dans la réalisation de cet ouvrage d’art et que dire des échanges non seulement avec les régions voisines qui transportent des produits vivriers, miniers et autres mais aussi avec les pays de la sous-région qui trouvent leur compte dans le marché camerounais ? Nul doute que cet ouvrage non seulement utile pour le désengorgement du transport urbain le sera aussi pour le transport des biens. Cette infrastructure facilitera le trafic routier et ferroviaire entre les deux rives du Wouri selon l’objectif fixé au départ. Lorsqu’on sait que 80% des produits alimentaires destinés à Douala traversent le Wouri d’Ouest en Est, ce pont permettra de fluidifier les échanges entre la capitale économique et les régions situées à l’ouest du Wouri. Long de 800 m, il possèdera 5 voies routières et 2 voies ferroviaires, soit une emprise de 25m. Ce pont fait partie des grandes infrastructures visant à faciliter les transports à travers notre pays. Complété par l’aménagement des entrées Est et Ouest de Douala, il permettra de rendre la traversée de notre métropole économique plus facile et plus rapide et ainsi, en gagnant du temps, il contribuera aussi à la compétitivité de nos entreprises.

De façon plus générale, ce pont ne pourra que renforcer la position de Douala comme principale plate-forme économique de notre pays et de notre sous-région, Ouvrage d’art dont l’esthétique assurera la renommée au-delà de nos frontières, source de toutes sortes de trafic, il favorisera le transit des marchandises du Nigéria, Gabon, Tchad et Centrafrique en provenance du port de Douala et même d’autres régions du Cameroun et vice-versa. Le tourisme sera aussi l’une des attractions qu’offrira cette infrastructure tant on sait quels revenus peut produire cette activité. L’état de notre réseau routier ayant longtemps été un frein pour notre économie, on peut maintenant prévoir que nos principales agglomérations et nos zones de productions seront reliées à court et moyen terme par un réseau routier moderne aux ports de Douala, Limbé et Kribi. Il est plus aisé d’imaginer l’avantage que notre agriculture et notre industrie pourront en tirer et bien entendu notre économie en général. En définitive, c’est un pont qui tournera résolument le Cameroun vers un avenir non seulement radieux mais surtout meilleur.