Ainsi donc les 352,7 milliards de F CFA mobilisés en 2013, ont permis la construction de 196Km de routes bitumées, la réhabilitation de 148Km de celles-ci, la réhabilitation de 1500 Km de routes rurales ; l’entretien de 7800 Km de routes principales, 3628 Km de routes bitumées, 500 Km de routes rurales prioritaires et le suivi de près de 2300 chantiers. Parallèlement à ces travaux, de nombreux chantiers enregistrent un niveau d’exécution avancé, notamment, l’aménagement des pénétrantes Est et Ouest de la ville de Douala, ainsi que les travaux de construction du deuxième pont sur le Wouri.

Ce n’est que sans contrainte que le ministère des Travaux Publics a mené à bien ces projets routiers. Aussi, pour l’aider à bien les exécuter, le CONAROUTE a proposé d’améliorer la mise en cohérence des délais d’instruction et de passation des marchés avec le calendrier de réalisation des projets d’infrastructures routières et d’accélérer le processus d’autonomisation des pesages routiers.

Au terme des travaux qui ont durés deux heures et demi, des directives ont été prescrites aux différents maîtres d’ouvrage et maîtres d’ouvrage Délégués des travaux routiers présents à cette 16^ème session à savoir : veiller à la bonne mise en œuvre des programmations 2014 validées ; veiller à rendre effective l’utilisation des produits homologués de substitution au bitume classique ainsi que les matériaux locaux conformes aux normes pour les travaux de construction et d’entretien des routes ; tirer le meilleur avantage de l’expertise du LABOGENIE et de la MIPROMALO dans la construction des infrastructures routières ou la fabrication des intrans routiers réputés de bonne qualité et de moindre coût ; s’approprier toutes les innovations offertes par le décret N°2014/0004/PM du 16 janvier 2014 fixant les modalités de financement des travaux en régie par le Fonds Routier et le décret N°2014/0512/PM du 19mars 2014 portant règlementation des interventions en matière de voirie et réseaux divers en milieu urbain ; prendre désormais en considération , pour ce qui concerne les travaux neufs la présence d’une équipe permanente du LABOGENIE sur les sites ; recourir davantage à l’utilisation des produits de revêtement ou de stabilisation des chaussées homologués et réputés moins onéreux, à l’instar du procédé ROCAMIX, le CARBONCOR et le CON-AID/CBR PLUS.