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Les coûts des infrastructures routières et autoroutières
Posté le : août 1, 2023, Par : BEYOKOL - Dans : Actualités
Les coûts de construction des projets d’infrastructures routières et autoroutières dépendent des conditions climatiques, géologiques, géographiques, hydrographiques, topographique et des caractéristiques cinématiques. Dans ces conditions, il est quasi impossible de fixer à priori et de façon objective et avec exactitude, le coût du kilomètre des projets d’infrastructures routières et autoroutières au Cameroun. Plusieurs facteurs peuvent, de la conception à la réalisation, influencer considérablement le coût des travaux de construction d’une route ainsi que son évolution dans le temps, notamment :
1. Les caractéristiques du projet : elles sont liées aux conditions géologiques, hydrauliques, géographiques, topographiques, climatiques et écologiques du site, combinées au cadre normatif de conception utilisé. Les caractéristiques géométriques déterminent les terrassements (remblais et déblais) à effectuer et ceux-ci pouvant atteindre 20 à 30% du coût des travaux.Les ouvrages d’art et d’assainissement sont aussi imposés par la configuration du site et le choix des caractéristiques géométriques (tracé et profil) et même la nature du sol de fondation. Leurs coûts peuvent représenter jusqu’à 15% du coût des travaux.La disponibilité des matériaux pour la structure de chaussée, le trafic à écouler et plus particulièrement celui des poids lourds et à la durée de vie projetée de la route déterminent la composition des couches de chaussée et leurs dimensions. La structure de chaussée représente parfois près de 25 à 40% du coût des travaux.Les caractéristiques du projet déterminent donc les tâches à mettre en œuvre dans le cadre du projet et les quantités à exécuter pour chaque tâche.
2. La qualité de l’estimation des coûts prévisionnels : le cycle de vie d’un projet se décline en plusieurs phases notamment : la phase d’instruction ; la phase de formulation et de montage ; la phase de conception ; la phase d’exécution des travaux ; la phase de réception et de mise en service ; et la phase d’exploitation. La construction constitue une phase (exécution des travaux) de ce cycle, et le coût du projet est souvent optimisé pour son cycle de vie dans son ensemble. Ainsi, une solution choisie à l’étape des travaux peut être très chère, mais permettre d’optimiser les coûts ultérieurs d’entretien sur la durée de vie de l’ouvrage ou inversement, pour réduire la dépense totale dans le cycle du projet. De même, l’insuffisance des moyens mis dans les investigations en phase d’études peut conduire à une mauvaise estimation du coût prévisionnel.La qualité de l’estimation prévisionnelle détermine la stabilité des coûts en phase d’exécution.
3. La procédure de passation des contrats : elle impacte sur le coût d’exécution des travaux par le type de concurrence (existence de monopole, de collusion ou des conflits d’intérêts), le type de contrat (marché public ou clé en main), le délai accordé aux soumissionnaires. 4. L’environnement économique et institutionnel : notamment l’inflation, l’évolution des prix des intrants et le coût des matériaux sur le marché (ciment, fer, bitume, etc), le délai d’obtention des permis et autorisations nécessaires, les incertitudes et le délai de paiement des entreprises (disponibilité de trésorerie). En effet, une analyse sur les sous détails des prix des entreprises montrent que celles-ci proposent coefficients de vente plus élevés, lorsque les délais de paiement observés couramment sur le guichet concerné est plus long.
5. Le climat des affaires, notamment les aléas ou éléments liés à la corruption, à la collusion ou à la coercition.
6. La gestion des contrats : le délai de prise de décision par les Maîtres d’Ouvrage, le suivi rigoureux et efficace des travaux, l’expertise et l’expérience des intervenants (Entreprises, BET, Administrations), la communication et la coordination entre ces intervenants peuvent également être sources de surcoûts dans l’exécution des travaux.vii. L’indisponibilité fréquente des sites : cette situation créée des retards et occasionne des arrêts ou des ralentissements des chantiers ayant une conséquence certaine par l’augmentation des charges des entreprises (immobilisation des personnels et du matériel). Aussi, certains concessionnaires proposent, au lieu du déplacement des réaux existants, la réhabilitation et la remise à niveau de leurs infrastructures, ce qui impacte directement le coût des travaux de route.
2. La qualité de l’estimation des coûts prévisionnels : le cycle de vie d’un projet se décline en plusieurs phases notamment : la phase d’instruction ; la phase de formulation et de montage ; la phase de conception ; la phase d’exécution des travaux ; la phase de réception et de mise en service ; et la phase d’exploitation. La construction constitue une phase (exécution des travaux) de ce cycle, et le coût du projet est souvent optimisé pour son cycle de vie dans son ensemble. Ainsi, une solution choisie à l’étape des travaux peut être très chère, mais permettre d’optimiser les coûts ultérieurs d’entretien sur la durée de vie de l’ouvrage ou inversement, pour réduire la dépense totale dans le cycle du projet. De même, l’insuffisance des moyens mis dans les investigations en phase d’études peut conduire à une mauvaise estimation du coût prévisionnel.La qualité de l’estimation prévisionnelle détermine la stabilité des coûts en phase d’exécution.
3. La procédure de passation des contrats : elle impacte sur le coût d’exécution des travaux par le type de concurrence (existence de monopole, de collusion ou des conflits d’intérêts), le type de contrat (marché public ou clé en main), le délai accordé aux soumissionnaires. 4. L’environnement économique et institutionnel : notamment l’inflation, l’évolution des prix des intrants et le coût des matériaux sur le marché (ciment, fer, bitume, etc), le délai d’obtention des permis et autorisations nécessaires, les incertitudes et le délai de paiement des entreprises (disponibilité de trésorerie). En effet, une analyse sur les sous détails des prix des entreprises montrent que celles-ci proposent coefficients de vente plus élevés, lorsque les délais de paiement observés couramment sur le guichet concerné est plus long.
5. Le climat des affaires, notamment les aléas ou éléments liés à la corruption, à la collusion ou à la coercition.
6. La gestion des contrats : le délai de prise de décision par les Maîtres d’Ouvrage, le suivi rigoureux et efficace des travaux, l’expertise et l’expérience des intervenants (Entreprises, BET, Administrations), la communication et la coordination entre ces intervenants peuvent également être sources de surcoûts dans l’exécution des travaux.vii. L’indisponibilité fréquente des sites : cette situation créée des retards et occasionne des arrêts ou des ralentissements des chantiers ayant une conséquence certaine par l’augmentation des charges des entreprises (immobilisation des personnels et du matériel). Aussi, certains concessionnaires proposent, au lieu du déplacement des réaux existants, la réhabilitation et la remise à niveau de leurs infrastructures, ce qui impacte directement le coût des travaux de route.
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