En dépit de l’insécurité dans la zone du projet, l’Etat reste à la recherche des solutions qui vont permettre de construire la route Babadjou-Bamenda. Dans sa configuration actuelle, le projet comporte quatre sections. Ainsi, la plus longue section Babadjou-Welcome to Bamenda (35, 05 kilomètres) a été divisée en deux lots. D’une part, Babadjou-Matazem (17 kilomètres) et Matazem-Welcome Bamenda (18 kilomètres), d’autre part. Les deux autres sections à savoir : Voie de contournement de la falaise de Bamenda (4,930km) et Ecole des champions-Agence de voyage Amour Mezam-junction-finance junction-veterinaty-junction (11, 990km) n’ont subi aucune modification. Le contrôle technique des travaux reste assuré par le BET STUDI International.

D’une manière globale, sur la section Babadjou -Matazem, le marché a été signé, l’entreprise est notifiée et la station de concassage est aménagée. Une réunion de lancement du projet sur cette section se tiendra dans les prochains jours en vue de démarrer les travaux et d’effectuer prioritairement, des travaux de maintien de la circulation. S’agissant de la voie de contournement de la falaise et de la section 2, les offres aménagées de l’entreprise est attendue pour la fin de semaine courante et sur la section 4, le rapport d’indemnisation a été produit par la commission d’évaluation et la non objection a été donnée par le partenaire financier du projet. Toutefois, L’on note que sur la traversée de la ville de Bamenda, le montant des indemnisations est très élevé. Sur un tout autre plan, un avenant, prolongeant les délais de la Mission de contrôle reste attendu. Il a été relevé, l’urgence d’une mobilisation sur le terrain et surtout en ce qui concerne le maintien de la circulation, ce d’autant plus que les pluies ont commencé. La mission de contrôle a relevé avec beaucoup de regrets, la difficulté à collaborer avec l’entreprise Edge, qui selon elle, ne se soumet pas à certaines règles indispensables au bon déroulement du projet. Dans cet ordre, elle cite la participation de l’entreprise aux réunions de chantier, la validation des prestations, la volonté affichée de l’entreprise de ne pas se soumettre aux recommandations techniques, entre autres.

 

Les préoccupations du Maître d’ouvrage ont convergé dans l’ensemble vers les travaux de maintien de la circulation et le démarrage des travaux proprement-dits.