Dans le but d’évaluer l’état d’avancement des travaux de construction du second pont sur le Wouri, le représentant du maître d’ouvrage accompagné des ingénieurs du Ministère des Travaux publics ; des représentants des sociétés Louis Berger, assistant du maître d’ouvrage ; de Sogea Satom, maître d’œuvre et du Laboratoire du Génie civil (LABOGENIE) ont effectué une visite du projet en cours.

S’agissant précisément des réalisations, sur huit appuis prévus pour la structure de l’ouvrage, deux sont réalisés à 100%  (PC7 et P6) et la troisième (P5) est en cours de réalisation avec un état d’avancement de pieux de 10%. A ce jour, cette tâche devrait être réalisée à 70% si on s’en tient au planning prévisionnel du 15 août 2014, mais certains essais complémentaires devaient d’abord être faits parce qu’au fur et à mesure que les travaux se réalisent, les ingénieurs sont confrontés à des situations qui nécessitent des études minutieuses et le consentement du maître d’ouvrage. Sur ce projet d’envergure  aucune erreur ne sera permise a souligné le représentant du maître d’ouvrage.

Au niveau de l’ouvrage routier et l’ouvrage ferroviaire, plusieurs tâches sont à réaliser : le bloc technique, le montage de l’estacade, la réalisation des fondations profondes, les chevêtres, le VSP, les fléaux, les travées sur cintre côté Déido et côté Bonabéri et les équipements. A ce niveau les travaux sont réalisés à 60% pour le montage de l’estacade, et 25% pour les fondations profondes ; les autres tâches n’ont pas encore commencé.

L’estacade est un ouvrage provisoire qui va permettre de construire les deux ponts en s’affranchissant des mouvements marins. Il comprend une partie principale, longue de 760m ; qui relie les deux berges du Wouri et des parties secondaires de 90m aux droits de chacun des six appuis en rivière. Le rameau principal de l’estacade est construit à 74 % (560m sur 760m) et ces rameaux sont achevés sur deux piles (piles P6 P5 situées côté Déido).

Pour ce qui est des deux travaux de fondations, ils sont achevés sur deux appuis, dont un sur la berge de Déido (appui PC7) et un en rivière (appui P6). La réalisation des pieux a démarré sur la pile P5 en rivière (deux pieux réalisés sur dix).

Après la visite de chantier, qui a duré plus d’une heure, l’équipe s'est rassemblée  pour une ’’réunion de chantier’’ dont le but était de passer en revue les problèmes rencontrés sur le chantier et les éventuelles résolutions. Elle permettait également de vérifier si les remarques de la précédente visite ont été prises en compte avec des propositions si nécessaire. L’évaluation du chantier et d'autres mises au point divers ont mis un terme à ladite réunion.

En outre, on pouvait apercevoir les ouvriers sur le chantier engagés à leur tâche et identifiables par leur tenue. Tout est mis en œuvre pour rattraper les deux mois de retard accusé à ce jour.