Categories: Actualités
      Date: oct. 30, 2015
     Title: Projets d’infrastructures, la destination camerounaise intéresse les entreprises françaises

Les services commerciaux de l’Ambassade de France  au Cameroun ont organisé mercredi 28 octobre 2015, un séminaire dont l’objectif était de renforcer et de booster les liens entre les bailleurs de fonds français et les acteurs impliqués dans la mise en œuvre des projets d’infrastructures au Cameroun et notamment, le Ministère des Travaux publics.



Regroupés dans le cadre d’un forum appelé « Business France », les participants à la rencontre qui s’est tenue à l’hôtel Djeuga Palace ont pu échanger sur des sujets tels les possibilités de partenariat, le financement des projets d’infrastructures, la qualité des infrastructures, etc. Occasion pour Guy Daniel Abouna Zoa, Directeur Général des Etudes techniques, de présenter les projets envisagés au Ministère des Travaux publics en rapport avec le développement des infrastructures, les objectifs d’émergence en 2035 et les schémas directeurs routier, ferroviaire et aéroportuaire. Ceux-ci sont à développer pour divers motifs : assurer la connexion entre les différentes régions du Cameroun, renforcer les connections internationales, diminuer les coûts de transport, assurer la capacité d’absorption d’une capacité d’augmentation du trafic, assurer les liaisons productions/consommation. Dans son exposé le DGET  a souligné que la situation actuelle du réseau routier camerounais présente une répartition urbaine homogène avec trois(03) grands pôles situés dans la parie Sud-ouest du pays ; un(01) corridor Douala-Kousseri en voie d’achèvement qui ne permet pas de désenclaver le grand Nord depuis le grand Ouest du pays ; un (01) triangle économique à valoriser concentrant un grand nombre d’atouts ( le littoral, le fleuve Sanaga, les parcs nationaux, des richesses minières, de l’agro-industrie, un grand potentiel hydroélectrique) ; des connections internationales reliées aux trois grands pôles urbains  dont l’une passe par le port de Douala aux capacités insuffisantes; un chemin de fer  Yaoundé-Ngaoundéré et Yaoundé-Douala composé de voies uniques, à écartement et non électrifiées . De nombreuses études ayant pour but d’étendre  le réseau d’infrastructures ferroviaires sont en cours afin de faire du rail une vraie alternative.  Il s’agit de l’étude de faisabilité du tronçon de chemin de fer Edéa-Kribi d’environ 136 Km ; l’étude de faisabilité du tronçon de chemin de fer Douala-Limbe ; l’étude de faisabilité du nouveau tronçon de chemin de fer Douala-Yaoundé-Bertoua-Ngaoundéré d’environ 900 Km ;  l’étude de faisabilité du tronçon de chemin de fer Ngaoundéré-Kousseri pour 680 Km.

Le savoir-faire français quant à lui a été mis en exergue  à travers quelques  entreprises spécialisées dans  le domaine  du bâtiment et des  travaux publics.  L’entreprise G.T.S., Filiale du Groupe NGE et premier acteur indépendant de travaux publics en France, créée en 1988 est spécialisée dans les travaux géotechniques et de sécurisation , amélioration de solconfortement et soutènement, profondes, injection, Travaux d'accès difficilesgénie civil spécifiquetravaux fluviaux et maritimes et la société Baudin Châteauneuf créée en 1919 participe activement à la reconstruction des ponts en France. Cette expérience future.