Categories: Actualités
      Date: nov.  5, 2013
     Title: Réunion de coordination du mois de novembre 2013 : Le Ministre des Travaux Publics fixe le cap.

« Il faut de l’audace pour faire bouger les lignes »

 

C’est en substance le message de Patrice Amba Salla, Ministre des Travaux Publics à l’adresse de ses collaborateurs vendredi 1er novembre 2013 dans le cadre de leur réunion de coordination mensuelle.



Le Chef de département a rappelé que le nouvel organigramme comporte des interpellations fortes en ce qu’il consacre le retour à l’orthodoxie. Le Ministère des Travaux Publics est remis dans son rôle d’Ingénieur de l’Etat pour tout ce qui concerne les infrastructures : routières, ferroviaires, portuaires, aéroportuaires, énergétiques…

Il a appelé ses collaborateurs à une remise  à niveau dans leur formation de base, à se ressourcer, car très peu se rappellent de leur cours sur l’approche technique de réalisation d’une voie ferrée par exemple. Habitués qu’ils sont  jusqu’ici à ne s’occuper que de la construction des voies bitumées ou en terre et des bâtiments.

Le Ministre Amba Salla a ironisé en indiquant qu’il y a certains Ingénieurs qui s’étaient déjà spécialisés en passation des marchés publics. Pour lui le gouvernement forme des Ingénieurs pour construire le pays. Il faut donc que ces Ingénieurs parlent du haut de leur science. Qu’ils  parlent avec autorité et cette autorité est technique et professionnelle, elle ne saurait découler d’un décret.

Il faut une nouvelle dynamique, a-t-il souhaité, celle de l’efficience, à savoir : faire le plus avec le moins et non passer le temps à larmoyer sur le manque ou l’insuffisance des crédits. Patrice Amba Salla a fait appel au génie créateur des uns et des autres afin qu’ils ne se contentent plus des chantiers battus, qu’ils fassent preuve d’audace pour faire bouger les lignes. Le Ministre a en outre demandé la célérité dans le traitement des dossiers, en prescrivant de réduire, autant que faire se peut,  les délais.

Désormais les responsables du MINTP sont soumis à l’approche par résultats. Avec des indicateurs des programmes et une feuille de route qui doivent servir de boussole, pour mesurer le degré d’évolution ou non des projets. Et si on n’évolue pas, a-t-il rappelé,  il faudrait qu’il y ait des raisons objectives.

D’où la raison d’être de ces réunions de coordination mensuelles pour évaluer le chemin parcouru en passant en revue tous les projets contenus dans la feuille de route.

Au cours de celle de vendredi dernier, chaque responsable de direction opérationnelle et d’organisme sous tutelle a eu à présenter les projets de la feuille de route qui relèvent de sa compétence en faisant ressortir les contraintes qui pèsent sur l’exécution desdits  projets.