Categories: Actualités
      Date: mai 11, 2022
     Title: Route Esse-Soa : l’entreprise réalise actuellement les travaux de chaussées
Même si certains travaux de terrassement se poursuivent sur la section Esse-Soa, l’entreprise Bofas a entamé les travaux de chaussées et 15.74 km de couche de fondation sont déjà réalisés.

L’observateur qui viendrait à apprécier l’exécution des travaux de construction de la route Esse-Soa, va très vite constater que le mouvement des engins est intense avec ceux déployés pour la mise en œuvre de la couche de fondation. Les travaux sont exécutés par l’entreprise Bofas et se présentent ainsi qu’il suit : les terrassements généraux  sont effectués à  88.10%, l’on s’active sur plusieurs tâches ; l’enlèvement des purges, les remblais d’emprunt  dont le volume est actuellement de 228 005/142826m3; le compactage et le profilage de la plateforme d’une surface de 218130/575046m² soit 37,39%.
S’agissant de la construction des ouvrages hydrauliques, 58 dalots sur 68 ont déjà été construits. Pour les travaux de chaussée, l’on peut aisément rouler sur 15.74 km où la couche de fondation est déjà étalée, la couche de base quant à elle s’étend sur 5km,  les fossés bétonnés affichent une réalisation de 3045ml/28950 ml soit 10,52%.
La situation financière du projet renseigne que le taux des paiements des décomptes émis est de 78.6% (y compris l’avance de démarrage) avec  16 décomptes émis pour un montant total de 13 298 079 346 FCFA HT ; pour  10 décomptes payés à hauteur de 10 452 581 362 FCFA HT, reste 06 décomptes à payer pour un montant de 2 872 241 775 FCFA TTC.
Au registre des contraintes, figurent en bonne place, la libération des emprises (habitations et tombes) ; la nécessité de démultiplier les fronts de travaux ;le déplacement des réseaux ENEO, CAMTEL, CAMWATER dans la ville de Soa; l’attente par la mission de contrôle de l’avenant N°1 car le marché de base est épuisé depuis plus d’un an ; l’attente par l’entreprise de l’ordre de service modifiant le type d’ouvrage sur les rivières Zoui et Afamba; la libération des emprises des zones de déroctage et surtout la pénurie de carburant généralisée, qui impacte sur la production des travaux.