Il aura été essentiellement  pour les Directeurs Généraux, NOUANGA Philip, NIWA LONG Otton, Nkeng Georges ELAMBO respectivement Directeur Général  du LABOGENIE, du MATGENIE et de l’Ecole Nationale des Travaux publics (ENSTP) ainsi que l’Administrateur du Fonds routier, Jean Claude ATANGA BIKOE de  passer en revue les différentes missions assignées a leurs institutions, les difficultés rencontrés et les perspectives.

Dans sa présentation, le Directeur Général du Laboratoire national  de Génie civil et d’études (LABOGENIE)  a précisé qu’il s’agit  d’une institution qui accompagne le MINTP en matière de qualité dans l’exécution des travaux. Aussi, au rang des problèmes  la baisse drastique des activités survenue après la crise des années 80 ainsi que la pénurie d’experts techniques ont été relevé comme les principaux problèmes de l’institution.

Le propos du  Directeur Général du Parc National du Matériel de Genie Civil (MATGENIE) s’est axé   sur une présentation institutionnelle de cet organisme. L’activité du MATGENIE est centrée sur   la maintenance et le renouvellement des matériels destinés à la construction du réseau national, la location de ces matériels auprès des acteurs tels, les collectivités territoriales et les PME chargées de l’entretien des routes et de la  formation des personnels d’entretien et de conduite des engins  des travaux publics. Par ailleurs, les effets néfastes de la grande crise économique des années 80 cumulés à la privatisation de l’entretien routier ont fortement ralenti l’expansion de l’entreprise d’où la réduction progressive de son parc de matériel disponible. Cependant, passés les grands soubresauts des années de crise, les besoins du Cameroun en infrastructures diverses  ont apporté des attentes nouvelles en terme de matériel, de formation et des interventions de tout genre. A nos jours, les dettes contractées pendant les années de crise ont été soldées grâce aux mesures prises par le Chef de l’État et visant à restructurer cet organisme

L’Administrateur du Fonds routier quant à lui, a souligné  que la structure dont il a la charge assure le financement d’une part, des programmes de protection du patrimoine routier national, des programmes de prévention et de sécurité routières, d’entretien du réseau, et d’autre part, des opérations de réhabilitation  et d’aménagement des routes. Ce dernier exerce sa mission par le biais de deux (02) guichets indépendants. Le guichet « Entretien » qui  a pour objet d’assurer le financement et le paiement des  prestations réalisées  à l’entreprise et liées à la sécurité alors que le guichet « investissement » assure le financement et le paiement des prestations réalisées à l’entreprise et relatives à l’aménagement et la réhabilitation des routes. Jean Claude ATANGA BIKOE, Administrateur du Fonds routier a insisté sur la difficulté de muter  le Fonds routier  en Fonds de 2^e génération, les problèmes d’autonomie financière de l’institution et les modalités  de mise en œuvre des décaissements liés à l’exécution des travaux en régie.

Pour la présentation de l’Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics (ENSTP), le MINTP a eu droit aux différentes formations qu’offre l’école, le cursus de formation, aux ressources humaines, matérielles et financières qu’elle utilise. Comme perspective le projet de texte visant sa réforme fait en ce moment l’objet d’une étude par les services du Premier Ministre, alors que l’Ecole qui est aujourd’hui placée sous la tutelle académique du ministère de l’Enseignement supérieur (MINESUP) assure la formation des ingénieurs de génie civil, génie rural, topographie et cadastre.

S’adressant à ses collaborateurs, Emmanuel NGANOU DJOUMESSI a exprimé son appréciation  vis-à-vis de l’ingéniosité dont ils font preuve dans la gestion des affaires courantes de leurs institutions qui participent à coup sûr à l’émergence du Cameroun. A la question de  la pénurie d’experts techniques posée par le LABOGENIE, le MINTP recommande  et insiste sur le fait que l’ENSTP  apporte son soutien par la qualité de la formation des ingénieurs. Le LABOGENIE d’après l’ingénieur de l’État doit être mis en avant-garde afin d’éviter de toujours faire appel aux experts expatriés. Le MINTP a par ailleurs recommandé une mise à contribution de ces organismes sous-tutelle dans la construction et la maintenance de notre réseau routier, dans le cadre d’une réflexion qui sera portée par le Secrétaire d’État auprès du ministre des Travaux publics, chargé des routes.

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