Aménagement du tronçon Dschang-Fontem: l’Ambassadeur d’Italie reçu par le MINTP

À l’entame de son propos, l’Ambassadeur d’Italie au Cameroun a précisé l’intérêt de son pays pour la localité de Fontem et a sollicité l’aménagement de la voie d’accès à cette ville qui bénéficie d’un appui de la République d’Italie, à hauteur d’un million d’euros pour la réhabilitation d’écoles, d’hôpitaux et un soutien aux agriculteurs. Le but principal étant d’accompagner les populations de cette localité touchée par la crise dans les régions anglophones, dans leur réinsertion dans la vie socio-économique. Le Ministre des Travaux Publics a au cours des échanges, rassuré l’Ambassadeur sur la prise en compte de ce tronçon dans le programme d’entretien routier en cours. En effet, l’itinéraire Dschang-Fontem est une section de la route Dschang-Menji-Bakebe, qui couvre un linéaire de près de 90 Km et relie la région de l’Ouest à celle du Sud-ouest par le biais du département du Lebialem. Actuellement, la route est couverte par un contrat d’entretien routier exécuté par une entreprise qui ne donne pas entièrement satisfaction. Le Ministre Emmanuel NGANOU DJOUMESSI a surtout précisé que des procédures sont en cours pour la résiliation du contrat de cette entreprise, au bénéfice d’une nouvelle contractualisation. Bien plus, il a mentionné que les études techniques sont disponibles pour le bitumage de cette route et l’Etat du Cameroun travaille pour la recherche des financements y afférents.  S’agissant particulièrement du tronçon Dschang-Fontem qui s’étend sur un linéaire de 31 Km, le MINTP a rassuré le diplomate sur les mesures qui seront prises afin de permettre aux populations de bénéficier de cet apport de la République d’Italie, dans un délai de quatre mois. Avant de clôturer leurs échanges, les deux personnalités ont abordé la question du bitumage des routes Ebolowa-Akom 2-Kribi et Olounou-Oveng. Au sujet de la première citée, Son Excellence Filippo Scammacca a souligné avec beaucoup de regret que les questions relatives à l’environnement et aux expropriations mettent du temps à l’évaluation.

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