Pont sur la Cross river, le Ministre des Travaux publics a déclaré l’ouverture à la circulation
Posté le : nov. 3, 2022, Par : alima - Dans : Actualités
C’est au terme d’une cérémonie riche en sons et couleurs et davantage rehaussée par la qualité de la coopération entre le Cameroun et le Nigéria, que le Ministre des Travaux Publics, Chef de la délégation camerounaise, a déclaré ouvert à la circulation, le pont de 408 mètres linéaires, achevé sur la Cross river, point de jonction entre le Cameroun et le Nigéria.
Le moment était solennel, l’on a célébré ce projet conjoint, mais l’accent a davantage été mis sur la concrétisation des engagements du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, en ce qui concerne l’accord de Greentree. Le Pont construit sur la Cross river constitue en effet le symbole de la matérialisation de l’engagement du Chef de l’Etat, à œuvrer pour le relèvement de la qualité de vie de ses concitoyens, et particulièrement, ceux des régions du Sud-ouest et du Nord-ouest. Un aspect qui a été mis en exergue par le Ministre des Travaux publics, au cours de son allocution. Le Chef de la délégation camerounaise n’a pas manqué de souligner que la réalisation de cette infrastructure longue de 408 mètres linéaires s’inscrit dans la mise en œuvre du Programme de facilitation des transports sur le corridor Bamenda-Mamfe-Abakiliki-Enugu, qui a permis de construire plusieurs axes routiers du réseau structurant, aussi bien dans la région du Nord-ouest que du Sud-ouest.
S’agissant particulièrement du pont, l’ouvrage est construit dans la région du Sud-Ouest, Département de la Meme, arrondissement d’Eyumodjock. La voie d’accès côté Cameroun s’étend sur 1 km et la voie d’accès côté Nigéria sur 500 m. Le projet vise à renforcer la paix et la confiance retrouvée entre le Cameroun et le Nigéria; faciliter les échanges entre les deux pays; contribuer à l’intégration régionale par le rapprochement des deux Communautés économiques qui sont la Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) et la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les travaux ont démarré en 2017 et ont connu un retard du fait d’une part, l’environnement sécuritaire et d’autre part, de la pandémie à Covid.
Pour ce qui est de la consistance des travaux, l’ouvrage comporte des poutres-caissons construites par encorbellement successifs. Le profil en long du pont se compose d'une travée de contrepoids de 40 m, suivie d'une travée principale de 150,00 m, d’une travée de côté de 85,00 m, de deux travées de 50,00 m et d’une dernière travée de 31,00 m. La section transversale du tablier se compose d'une poutre-caisson en béton post-tensionnée. La dalle supérieure supporte les rampes pour piétons, deux passages pour piétons de 1,60 m de largeur, deux garde-corps en béton de 0,45 m, deux accotements de 0,50 m et deux voies circulable de 3,65 m, soit une largeur totale de 12,80 m.
Les travaux ont été réalisés par l’entreprise CGCOC GROUP Co. Ltd., sous le contrôle et la surveillance du Bureau d’Etudes LOUIS BERGER SAS, pour un coût de 22,430 milliards FCFA, part Cameroun : 11,966 milliards FCFA. Pour réaliser ce projet, deux partenaires, la Banque Africaine de Développement et l’Union européenne pour ce qui est exclusivement des aménagements socio-économiques liés au projet côté Cameroun.
D’une manière globale, le projet contribue à l’intégration régionale par le rapprochement de deux sous-régions (la CEEAC et la CEDEAO).
Sur le plan national, le projet contribue à la réduction de la pauvreté des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays, par l’amélioration de manière appréciable, les conditions de circulation (temps, sécurité, confort, …) et de vie, la facilitation des échanges nationaux, et à l’ouverture des deux ports du Cameroun au marché du Nigéria.
S’agissant particulièrement du pont, l’ouvrage est construit dans la région du Sud-Ouest, Département de la Meme, arrondissement d’Eyumodjock. La voie d’accès côté Cameroun s’étend sur 1 km et la voie d’accès côté Nigéria sur 500 m. Le projet vise à renforcer la paix et la confiance retrouvée entre le Cameroun et le Nigéria; faciliter les échanges entre les deux pays; contribuer à l’intégration régionale par le rapprochement des deux Communautés économiques qui sont la Communauté Economique et Monétaire des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC) et la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Les travaux ont démarré en 2017 et ont connu un retard du fait d’une part, l’environnement sécuritaire et d’autre part, de la pandémie à Covid.
Pour ce qui est de la consistance des travaux, l’ouvrage comporte des poutres-caissons construites par encorbellement successifs. Le profil en long du pont se compose d'une travée de contrepoids de 40 m, suivie d'une travée principale de 150,00 m, d’une travée de côté de 85,00 m, de deux travées de 50,00 m et d’une dernière travée de 31,00 m. La section transversale du tablier se compose d'une poutre-caisson en béton post-tensionnée. La dalle supérieure supporte les rampes pour piétons, deux passages pour piétons de 1,60 m de largeur, deux garde-corps en béton de 0,45 m, deux accotements de 0,50 m et deux voies circulable de 3,65 m, soit une largeur totale de 12,80 m.
Les travaux ont été réalisés par l’entreprise CGCOC GROUP Co. Ltd., sous le contrôle et la surveillance du Bureau d’Etudes LOUIS BERGER SAS, pour un coût de 22,430 milliards FCFA, part Cameroun : 11,966 milliards FCFA. Pour réaliser ce projet, deux partenaires, la Banque Africaine de Développement et l’Union européenne pour ce qui est exclusivement des aménagements socio-économiques liés au projet côté Cameroun.
D’une manière globale, le projet contribue à l’intégration régionale par le rapprochement de deux sous-régions (la CEEAC et la CEDEAO).
Sur le plan national, le projet contribue à la réduction de la pauvreté des populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays, par l’amélioration de manière appréciable, les conditions de circulation (temps, sécurité, confort, …) et de vie, la facilitation des échanges nationaux, et à l’ouverture des deux ports du Cameroun au marché du Nigéria.