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NUMBA - BACHUO AKAGBE

préparation budget 2014

Posté le : août 20, 2013, Par : mesp23 - Dans : Grands Dossiers



SOMMAIRE



*************************************************************************



 



1...... PROPOS INTRODUCTIF. 3



2. ETAT ACTUEL DE LA MISE EN ŒUVRE
DES PROGRAMMES DU MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS RENDU à Mi-2013. 4



2.1 Avancement financier et physique. 4



2.2 Difficultés enregistrées. 6



3. SYSTEME D’INFORMATION SUR LES
PERFORMANCES 7



4. QUALITE DES CADRES LOGIQUES DE
FORMULATION DES PROGRAMMES MINISTERIELS. 8



5...... STRATEGIES PROGRAMMES. 8



5.1 Stratégie du programme de construction du réseau
routier 9



5.2 Stratégie du programme de Maintenance du réseau
routier 9



5.3 Stratégie du programme de renforcement de l’ingénierie
de la construction. 10



5.4 Stratégie du programme de renforcement institutionnel 11



6...... CHAINES DES RESULTATS. 11



7. CHAINES DES RESPONSABILITES. 12



1.
PROPOS INTRODUCTIF



 



Monsieur le
Président du Comité Interministériel d’Examen des Programmes,



Mesdames et Messieurs les Membres du Comité,



 



Au nom de la grande famille du BTP, des collaborateurs qui m’accompagnent et en
mon nom propre, je vous remercie pour votre accueil chaleureux, que traduisent les aimables
propos que vous avez bien voulu tenir a notre égard.



La première session de notre comité qui s’était tenu en 2012
s’était penchée sur l’examen de l’ancrage du cadre stratégique des programmes
ministériels. Pour le cas qui nous concerne des observations avaient été faites
sur un certain nombre de point que nous avons aussitôt pris compte notamment la
reformulation des intitulés d’un certain nombre d’indicateurs d’actions et le
redimensionnement du nombre d’actions du programme 2.



En tenant compte des
acquis de l’année dernière, cette deuxième session est consacré sur un à la
mise en œuvre des programmes ministériels. De la lecture des questionnements abordés
dans le canevas d’élaboration des communications qui nous a été malheureusement
soumis seulement à la veille de cette session, il transparaît la démarche
méthodologique que devront suivre les sectoriels en ce qui concerne la mise en
œuvre du budget programme. L’appropriation en amont de cette démarche
méthodologique nous aurait permis de mieux nous préparer répondre de façon très
précise aux attentes de ce session. Qu’à cela ne tienne nous nous ferrons le
devoir de vous décliner ce qui est fait dans notre département ministériel sur
chacun des points attendus.



 



Notre intervention va s’appesantir sur : (i) L’état actuel de la
mise en œuvre des programmes ministériels rendu à mi 2013 , (ii) le
système d’information mis en place pour capter la performance, (iii) les cadres
logiques de formulation des programmes, (iv) les stratégies programmes, (v) à
la chaine des résultats et (vi) la chaine des responsabilités. Il est
préalablement essentiel pour planter le décor de vous faire un bref rappel de
l’ancrage stratégique des programmes du Ministère des Travaux Publics.



 



Selon les termes du décret n°2011/308 du 09 décembre 2011 portant
organisation du Gouvernement, le domaine d’intervention du MINTP concerne la
construction des infrastructures notamment ferroviaires, aéroportuaires,
portuaires et fluviales, énergétiques et environnementales, des bâtiments et
édifices publics, ainsi que la construction et la maintenance du réseau
routier. Il est a rappelé que le document de stratégie actuel sur lequel repose
la stratégie du MINTP ne traite que des questions relative aux infrastructures
routières. Les autres aspects étant assujettis à la validation du projet du
nouvel organigramme du MINTP qui est soumis au gouvernement et dans lequel les
autres volets infrastructurels sont consignés.



 



L’objectif
stratégique assigné au MINTP par le DSCE concerne le volet routier et est
d’intensifier le bitumage du réseau routier en faisant passer à l’horizon 2020 le linéaire des routes revêtues de 10%
estimé en 2009 à 17% en 2020 et de porter l’état du réseau existant de 12%
actuellement bon à 55%, c'est-à-dire concrètement de porter par un rythme de
bitumage de 350km/ans, le linéaire du réseau revêtu de 5250 km en 2009 à 8500
km en 2020.



Pour
atteindre cet objectif, quatre programmes dont 3 opérationnels et un support
ont été formulés.



Il
s’agit :



-
du Programme de construction du réseau
routier ;



-
du Programme de maintenance du réseau
routier ;



-
du Programme de performance de l’ingénierie de
la construction ;



-
du Programme de renforcement institutionnel.



Le
tableau ci-après résume la synthèse stratégique desdits programmes



 
























































OBJECTIF STRATEGIQUE



Fonctions principales



Programme



Objectif



indicateur



Etat de référen-ce (2012)



Cible vise (2013)



Cible vise (2014)



Cible visée (2015)



Assurer la supervision et le
contrôle technique de la construction des infrastructures et des bâtiments
publics ainsi que l’entretien et la protection du patrimoine routier



Routes



Construction du réseau routier



Intensifier le bitumage du réseau routier



% du réseau structurant bitumé



68%



71%



 


 


75%



78%



Maintenance du réseau routier



Améliorer l’état du réseau routier



% du réseau bitumé réhabilité



17%



26%



 


 


35%


 



 


44%


 



Construction



Performance de l'ingénierie de la
construction



Améliorer la capacité et la qualité de production du
secteur de la construction



% des bâtiments publics réceptionné dans des délais



55%



60%



 


 


 


67%



75%



Mesures d’accompa-gnement



Renforcement institutionnel



Optimiser les prestations réalisées



Taux moyen d’exécution physique des programmes
opérationnels



76%



80%



83%



 


 


85%




 



 



2.
ETAT ACTUEL DE LA MISE EN ŒUVRE DES PROGRAMMES DU
MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS RENDU à Mi-2013



2.1 Avancement financier
et physique



 



L’état de mise
en œuvre des programmes du MINTP à mi 2013 va être rendu sur le plan financier
et physique.





En 2013 le budget du MINTP affichait 516,80
milliards de FCFA en autorisation d’engagement 2013-2015 pour un crédit de
paiement en 2013 de 252,734 milliards de FCFA réparti comme suit :

68,735 milliards de Fcfa en fonctionnement et 184 milliards de Fcfa en
investissement dont 95 milliards de FCFA en Ressources internes, 7 en
ressources C2D et 82 en ressources externes.



Rendu
au 31 mai 2013, le taux d’engagement
global de ce budget était de 20% correspondant entre autre au virement au
guichet investissement du Fonds Routier de l’essentiel des ressources des
projets d’investissement qui sont en cours d’exécution et qui sont payés à
travers le Fonds Routier et à la transmission au trésor public du paiement des
décomptes des projets d’investissement qui sont en cours et qui sont payés via
le trésor public



 



Ce taux se
traduit globalement sur un plan physique pour chacun des programmes du
Ministère comme suit :



 



Programme de construction du
réseau
:



-
L’essentielle des activités des projets de
bitumage sont en cours avec un taux d’engagement sur la période pour les
activités prévues de 40% correspondant à la poursuite de la mise en œuvre
des projets structurants qui sont en cours sur le réseau CEMAC, le corridor
Nord-Sud et la transafricaine ;



-
L’essentiel des projets d’ouvrage d’art qui étaient
en cours de passation en 2012 ont été attribués et les travaux sont en cours de
démarrage ; le projet de construction du second pont sur le Wouri est au
stade des études d’exécution.



-
Les activités des programmes 2010 et 2011 du
programme de bitumage économique des routes rurales se poursuivent normalement.
Celles du programme 2012 ont été attribuées.



Programme de maintenance du réseau routier :



-
Les projets de réhabilitation des sections de
routes bitumées sur le corridor Nord-Sud financés par la banque mondiale et du
programme spécial financé par le guichet entretien du Fonds routier sont en
cours avec un taux d’avancement sur la période estimé à 28%.



-
Les activités d’entretien routier de la tranche
conditionnelle du triennal sont en cours et se poursuivent sur le terrain avec
un taux d’avancement 30%



-
La quasi-totalité des dossiers d’appels d’offres
du programme annuel 2013 d’entretien des routes en terre sur ligne Fonds
Routier a été transmis au MINMAP courant du mois de janvier 2013. Les avis
d’Appels d’Offres ont été signés au mois de mai 2013 et les offres sont au
stade de l’examen des propositions techniques et financières ;



-
certains cartons de délégations automatiques des
crédits ne sont toujours pas encore acheminés dans les régions, ce qui risque
de plomber l’entretien des pistes rurales des communes concernées ;



Programme de renforcement de l’ingénierie
de la construction



-
Les activités de suivi sont en cours sur le
terrain à travers les structures déconcentrées et centrales du MINTP pour les
projets qui étaient déjà en cours. Cette activité était au ralenti au premier
semestre du faite du retard qui a été enregistré sur le lancement du budget et
sera assez dense au second semestre avec le démarrage des chantiers nouveaux
qui sont entrain d’être attribués.



Programme de renforcement institutionnel



-
Les activités de contrôle de la qualité exercées
tant par l’inspection générale et dans le cadre des conventions tant qu’avec le
LABOGENIE et le MATGENIE sont en cours sur le terrain. Elles se font dans
toutes les régions selon des chronogrammes bien établis par des équipes mobiles
qui se déploient sur les chantiers ;



-
Le projet de construction de l’immeuble siège du
MINTP a été attribué et les travaux n’ont pas encore commencés du faite des
retards enregistrés sur le recrutement de la maitrise d’œuvre ;



-
Les activités de fonctionnement sont en cours et
sont butées dans certains cas à la modicité des moyens alloués notamment en ce
qui concerne la prise en charge des missions de suivi des chantiers ;



-
Le suivi des projets en cours est assez timide à
cause des difficultés de mobilisation du volet frais de mission des ressources
qui ont été alloués à cette activité dans le budget d’investissement
2013 ;



 



2.2 Difficultés
enregistrées



-
la modicité des fonds de contrepartie des projets
financés conjointement avec les Bailleurs de Fonds et le retard dans leur
mobilisation ;



-
les
retards dans l’obtention des non objections des Bailleurs de Fonds ;



-
des
lenteurs dans la libération de l’emprise des travaux, de la part des Autorités
Administratives locales et des concessionnaires des différents réseaux ;



-
le retard dans le démarrage des engagements sur
le budget 2013 du fait du démarrage tardif de l’ouverture de l’application de
gestion du budget programme ;



-
la lourdeur et la lenteur du processus de
passation des marchés tant dans la commission interne que dans les commissions
externes;



-
le retard du paiement des décomptes des
prestations réalisées ;



-
le faible niveau des budgets accordés à certains
projets structurant en cours, ce qui engendre l’arrêt précoce des travaux pour
absence de financement et finit par renchérir le coût des projets du fait des
immobilisations ;



-
la réduction des fréquences de déplacement des
ingénieurs de suivi des projets tant au niveau central que déconcentré du fait
de la difficulté de mobilisation du volet frais de mission des ressources de
suivi des projets qui ont été positionnées dans le budget 2013 du MINTP
nonobstant l’existence de l’unité physique correspondante qui apparait dans le
journal des projets ;



-



3.
SYSTEME D’INFORMATION SUR LES PERFORMANCES



Plusieurs systèmes
d’informations et d’outils sont généralement utilisés au MINTP pour évaluer le
niveau de réalisation des indicateurs qui renseignent sur la performance des
programmes. Le couplage de ces différents systèmes permet d’affiner le niveau
de réalisation des indicateurs.



-
Lors de la dernière session nous vous disions
que les chiffres présentés comme baseline devraient être ajustés pour se caler
à la réalité sur le terrain. Au sortir de cette session, un groupe de travail
constitué des cadres des services centraux et déconcentrées a été commis pour
établir les bases de chacun des indicateurs de programmes et d’actions. Ces
indicateurs qui avaient été rendus disponibles avant la finalisation du processus
budgétaire avaient servi à l’élaboration du PPA 2013 du MINTP.



-
Le MINTP dispose d’une application de suivi des
projets et de la programmation budgétaire. Cette application dispose d’un
tableau de bord qui nous renseigne en temps réel sur le niveau des indicateurs
de nos programmes et actions puisqu’elle a été conçue sur la base de notre
cadre stratégique. Cette application a été installée sur la quasi-totalité des
machines des ingénieurs de suivi des projets et une large formation à son
appropriation a été faite.



-
Depuis 2009 le MINTP réalise tous les ans un annuaire
statistique qui récapitule des données statistiques sur toutes les
interventions du sous-secteur. L’analyse de ces statistiques est une
alternative au renseignement des indicateurs ;



-
Systématiquement, le MINTP réalise 02 fois par
an, à mi-parcours et avant les pré-conférences budgétaires l’évaluation de l’état d’exécution du budget.
Ces évaluations à mi-parcours sont couplées aux données qui sont collectées à
l’issue des réunions trimestrielles de suivi des programmes des ordonnateurs au
Fonds Routier dont la réunion du deuxième trimestre s’est tenue ce matin dans
les locaux du Fonds Routier



-
La mesure de performance se fait aussi dans le
cadre et du suivi de la mise en œuvre des feuilles de routes et des contrats
d’objectifs que le MINTP signe en début de chaque année avec les chefs des ces
différentes structures.



-
Un dispositif de suivi évaluation de la
stratégie sectorielle du BTP a été élaboré en 2010 dans le cadre du programme
PAPDEP qui était financé par l’Union Européenne. La mise en œuvre des recommandations
de cette études devraient à terme permettre de doter le MINTP d’un véritable
dispositif de mesure la performance de ces programmes.



 



 



4.
QUALITE DES CADRES LOGIQUES DE FORMULATION DES
PROGRAMMES MINISTERIELS



Fondamentalement,
le cadre logique du MINTP n’a pas varié, il s’appuie sur les outils de
planification parmi lesquels, le DSCE, la stratégie sectorielle du MINPT et le
Plan directeur routier. Seules les cibles des indicateurs ont été ajustées pour
cadrer les ambitions de 2014.



 



5.
STRATEGIES PROGRAMMES



-
Le sous-secteur BTP est transversal pour les
autres secteurs de développement de l’économie ;



-
Sa contribution directe au PIB se situe entre 4
et 7% ;



-
l’activité de transport routier, représente
environ 14% du PIB, et bénéficie directement de l’amélioration du niveau de
service et de l’extension du réseau routier (il supporte 84% des flux) ;



-
Le réseau routier est celui qui facilite le plus
la mobilité des personnes et les échanges de marchandises au Cameroun ;



-
Afin de mieux évaluer la contribution du
sous-secteur BTP à la croissance économique et à la création des emplois, le
MINTP a élaboré avec l’appui du MINEPAT et du MINFI, un modèle économétrique de
simulation de son apport.



-
Ce modèle établit effectivement une corrélation
claire entre les budgets inscrits, le linéaire de routes construit et la
croissance économique nationale.



-
Il met notamment en évidence que si les
ressources conséquentes sont mises en place pour que les objectifs routiers
fixés dans le DSCE soient atteints (bitumer 350km/ans et réhabiliter 200km en
moyenne annuelle), l’objectif d’une croissance économique nationale moyenne de
6,5% sera certainement atteint.



-
De la même manière le nombre d’emplois moyens
annuels créés par la politique routière nationale, qui est d’environ 4 000 en
moyenne en ce moment passerait à près de 6 000.



-
le modèle met aussi en évidence qu’une
inefficacité dans la production des infrastructures routières se traduit bien
par une baisse des projections des taux de croissance de l’économie et un
risque majeur dans l’atteinte des objectifs globaux du DSCE.



-
Afin donc de permettre au secteur routier
d’atteindre les résultats ci-après décrits, les stratégies sont envisagés par
programme comme suit :



5.1 Stratégie
du programme de construction du réseau routier



La disponibilité
d’un stock de routes de bonne facture a été retenue dans le DSCE comme un des
moteurs sur lequel repose la croissance économique de notre pays et la création
des emplois décents. Le modèle de simulation de l’impact des routes sur la
croissance économique de notre pays qui a été développé au MINTP et qui est mise
à jour chaque année le traduit très bien par les renseignements sur le taux de croissance
annuel qu’induit la route dans les différents secteurs de la vie économique du
Cameroun : 6% pour le secteur primaire entre la période 2010 à 2020, 1,8%
pour le secteur secondaire et 4,2% pour le secteur tertiaire. Fort de cela ce programme
vise d’ici 2020 à augmenter la fraction de route bitumée estimée actuellement à
10% à 17%, de construire les points de rupture du réseau (ouvrages d’art) et de
désenclaver les zones frontalières du Cameroun. Afin d’atteindre cet objectif,
il est envisagé en priorité dans ce programme de façon spécifique, et en priorité :




  • d’étendre le réseau routier bitumé par d’une
    part le bitumage du réseau structurant en terre notamment le corridor Nord-Sud,
    les réseaux transafricains, le réseau CEMAC, la Ring Road et le réseau des
    routes à faible trafic par des bitumages économiques et par technologies
    innovantes, à forte intensité de main d’œuvre. Un projet pilote de bitumage
    avec le bitume à froid (Carboncor) est en cours d’expérimentation sur la route
    Nkolafamba-Ndeng, les résultats sont probants et le MINTP envisage un programme
    de bitumage de 80 km/an à partir de 2014. Afin de réduire les coûts de ce
    bitume qui est actuellement importé d’Afrique du Sud, le MINEPAT a donné son
    avis favorable pour le financement de l’implantation d’une usine de fabrication
    de ce produit au Cameroun ;

  • de créer des voies rapides à au moins 2x2voies,

  • améliorer la circulation urbaine par
    l’aménagement des pénétrantes des grandes villes et la réalisation des
    contournements,

  • de relier les unités administratives entre elles
    et en particulier connecter les deux grandes métropoles, Douala et Yaoundé, à
    tous les Chefs lieux de régions,

  • d’augmenter
    les réseaux de dessertes des régions ayant une densité routière par habitant en
    dessous de la moyenne nationale ;

  • de désenclaver les zones frontalières,












 



5.2 Stratégie
du programme de Maintenance du réseau routier



Le réseau routier du Cameroun est long d’environ
55 000 km. Ce réseau est le mode de transport le plus usuel, il supporte
plus de 85% des échanges économiques qui se font en interne et avec les pays
voisins de l’hinterland. En général l’état de ce réseau est mauvais à cause de
plusieurs facteurs parmi lesquels la faiblesse des moyens financiers accordés a
son entretien. Une simulation à mis en exergue que 1000 milliards de FCFA
seraient nécessaire annuellement pour un
réseau routier efficace or actuellement seulement environs 80 milliards
de FCFA sont alloués annuellement à la maintenance du réseau. Ce programme est
le véritable ventre mou de notre activité. Il vise d’une part à la réhabilitation du
réseau routier, qui consiste à traiter le réseau en mauvais état afin
d’augmenter la fraction des routes en état normal d’entretien, et d’autre
part à améliorer l’état du réseau routier à travers l’entretien routier et
la protection du patrimoine routier existant, par la couverture et la gestion
efficace des barrières de pluies et des stations de pesage. En terme de
stratégie plusieurs actions ont été formulées pour optimiser les ressources
disponibles ce sont :



  • en priorité de réhabiliter les routes bitumées
    et en terre prioritaire du réseau principal et rural en mauvais état, ainsi que
    les ouvrages d’art ;

  • secondairement (i) d’entretenir le réseau
    prioritaire et non prioritaire des routes principales et rurales notamment
    à travers un retour minimal à la régie par le rééquipement des services
    déconcentrés du MINTP en engin minimum de Génie Civil et la mise en place au
    sein des communes d’un vaste programme HIMO pour l’entretien des routes dans le
    cadre de la décentralisation par des comités de routes constitués au sein des
    communes; (ii) d’assurer la
    protection du patrimoine et l’environnement routier ; et (iii) de conduire
    les études de programmation au service de l’entretien routier à l’effet de
    produire des programmes d’entretien viables permettant d’atteindre les objectifs
    fixés.




 



5.3 Stratégie
du programme de renforcement de l’ingénierie de la construction



En matière de construction, le MINTP est sur le plan national
reconnu comme étant l’ingénieur de l’Etat. Il a donc une mission de maîtrise
d’œuvre des constructions publiques et privées. Le programme de construction
tel que pensé pour le moment vise à limiter les effondrements des bâtiments et
de proposer des alternatives aux populations en matière de matériaux pour la
construction des édifices à moindre coût surtout en ce moment où le problème de
logement se pose avec acuité. L’objectif visé est d’améliorer la capacité et la
qualité de production du secteur de la construction des infrastructures en
général, du point de vue de l’Ingénierie, en renforçant notamment la maîtrise
d’œuvre de la construction. En terme de stratégique d’attaque, le MINTP
de :




  • de mettre l’accent sur la maîtrise d’œuvre des
    projets des maîtres d’ouvrages publics et privés notamment par le
    renforcement de la déconcentration du suivi de tous les chantiers tant publics
    que privés

  • de mettre à la connaissance du grand public les
    gites géo-référencés des matériaux locaux ainsi que la connaissance de leur
    utilisation comme alternative optimale dans la construction des édifices.




 



Il est rappelé que ce programme qui apparait
peu consistant pour le moment en ce qui concerne ses actions et ses activités
sera renforcé par de nouvelles actions couvrant tous les volets des
infrastructures une fois que les nouvelles missions du MINTP assigné dans les
textes de 2011 qui organisent le gouvernement seront entérinées par la
signature du projet de son nouvel organigramme qui est transmis à la Présidence
de la république.



 



5.4 Stratégie
du programme de renforcement institutionnel



Il s’agit d’un
programme transversal, qui embrasse l’essentiel des préoccupations
transversales qui concourent à la mise en œuvre efficiente des programmes
opérationnels. L’objectif envisagé est la poursuite et l’intensification des
réformes visant la gouvernance du secteur, le secteur privé, les ressources
humaines et le management du sous-secteur. Des actions stratégiques
déterminantes ont été formulées à travers des études qui ont été réalisées au
lendemain de l’adoption de la stratégie du MINTP. Les conclusions sont en cours
de mise en œuvre et il est envisagé leur renforcement au courant des années à
venir. Ce sont sans être exhaustif:



-
L’appropriation effective de l’application de
suivi des contrats et de la programmation budgétaire qui a été développé en
2011, installé dans les machines de la quasi-totalité des ingénieurs de suivi
des projets au MINTP et dont des formations à son appropriation ont été
dispensées. Cependant, l’on observe une résistance au changement de cet outil
qui se positionne comme une véritable base de données paramétrable et outils de
mesure de la performance des programmes du MINTP à travers ses tableaux de bord
qui crachent les données à temps réel. Il est envisagé sa mise à jour et la
mise en place d’un comité de suivi pour l’accompagnement à son utilisation.



-
Le renforcement du suivi de la qualité des
ressources investies à travers notamment des contrôles supplémentaires des
chantiers dans le cadre des conventions signées d’une part avec le LABOGENIE
pour ce qui est des aspects géotechniques des projets et le MATGENIE pour ce
qui est des engins de Génie Civil à l’effet de minimiser les réclamations des
entreprises du faite des immobilisations des engins en mauvais état ;



-
L’équipement progressif des structures
déconcentrées du MINTP en moyen roulant pour le suivi des chantiers ;



-
L’amélioration du cadre de travail du personnel
du MINTP par la construction d’un Immeuble siège à l’effet de réduire le taux
d’occupation des bureaux qui actuellement est loin des normes requises. Un
bureau de moins de 9m² abrite parfois plus de trois chargés d’études.



 



 



6.
CHAINES DES RESULTATS



Les principaux extrants suivants sont escomptés à travers les
besoins budgétaires exprimés en 2014:



 



Programme de Construction du Réseau



-
300 km de
nouvelles routes principales bitumées ;



-
340 km de routes rurales commencées en 2011,
2012 et 2013 bitumées en enduit superficiel ;



-
Travaux de fondation du second pont sur le Wouri
en cours;



-
100% des terrassements sur les 10 premiers km du
tronçon de l’autoroute Yaoundé-Douala ;



-
50% des
terrassements de l’Entrées Est ;



-
Entrées
Ouest attribué ;



-
06 ponts de grande portée et 176 ouvrages de moyenne portée construits ;



 



Programme de maintenance du réseau routier



-
220 km de routes principales et 130 km de routes
rurales réhabilités ;



-
9500 km de routes principales en terre
prioritaires, 3000 km de routes revêtues et 3408 km de routes rurales
prioritaires entretenues ;



-
80 engins de génie civil acquis dans le cadre de
l’équipement minimum des structures déconcentrées du MINTP ;



Programme de renforcement de l’ingénierie de la construction



-
3000 bâtiments et édifices publics suivi par les
services centraux et déconcentrés du MINTP ;



Programme de renforcement institutionnel



-
100% de l’installation du projet de construction
de l’immeuble siège du MINTP ;



-
25 véhicules pick-up acquis pour le suivi des chantiers par les structures
déconcentrées du MINTP ;



-
services centraux et déconcentrés du MINTP dotés
en biens et services ;



Le Modèle MPA’A
que nous avons mis en place pour évaluer les effets nous renseigne que les
besoins budgétaires exprimés vont permettre :



-
une croissance annuelle de 6% pour le secteur
primaire ; 1,8% pour le secteur secondaire et 4,2% pour le secteur tertiaire
et



-
80 milles emplois directs créés



 



7.
CHAINES DES RESPONSABILITES



Les responsables des programmes ont été choisis parmi les
directeurs des structures centrales du MINTP. Ils travaillent en collaboration
avec les chefs des structures dont les activités inscrites sont dans leur
programme. Ils sont appuyés au niveau déconcentré par les responsables des
structures déconcentrées du MINTP notamment les délégués régionaux et
départements. Au niveau central, ils sont également appuyés par tous les autres
cadres et notamment les cadres de rang de sous-directeurs et de Chefs de
service.



Ces responsables travaillent sous la supervision du Ministre
des Travaux Publics et sous le contrôle des Inspecteurs Techniques pour ce qui
est des aspects techniques et de services pour ce qui est des aspects
administratifs.



Les responsables des programmes sont nommés ainsi qu’il
suit :



Programme de
construction du réseau : Le Directeur des Investissements et de la Protection
de l’Environnement Routiers (Monsieur AKONO MVONDO Léopold), qui travaillera en
liaison avec le Directeur des Routes Rurales et le Chef de la Division des
Ouvrages d’Art.


Responsable de
maintenance du réseau : Le
Directeur de l’Entretien et de la Protection du Patrimoine Routiers (Monsieur
GODJE), qui travaillera avec le Directeur des Routes Rurales et le Chef de
Division des Ouvrages d’Art.


Responsable du
Programme de renforcement de l’ingénierie de la construction : Le Directeur de la Construction (Monsieur FORGWEI MBENG
Alfred)


Responsable du
Programme de renforcement institutionnel : Le Chef de la Division des Etudes, des Normes et de la
Planification (Dr Tang Ahanda Barnabé),
qui travaillera en liaison avec l’ensemble des structures impliquées, notamment
avec le Directeur des Affaires Générales, le Directeur de l’Ecole Nationale des
Travaux Publics, le Chef de Division de la Coopération et du Partenariat, le
Chef de la Division des Affaires Juridiques, etc.


 



 



 



 

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