Categories: Actualités
      Date: nov.  4, 2016
     Title: Etat du réseau routier au premier semestre 2016. Les principaux résultats présentés dans un rapport 

Dans l’ensemble, il ressort que le réseau des routes nationales, avec un pourcentage de 26,00% est celui en meilleur état. Par contre les routes départementales sont celles en mauvais état ; 4,7% de ce réseau étant en bon état. Quant aux routes provinciales leur état est équilibré avec 49,2% du linéaire jugé acceptable (10,2% bon et 39% moyen) et 50,8% mauvais.



Au terme du premier semestre 2016, 15,8% du réseau classé est en bon état ; 35,1% dans un état moyen et 49,1% dans un mauvais état. Suivant  les catégories de routes, les routes nationales arrivent en tête avec 32,5% du linéaire en bon état ; suivies des provinciales avec 10,5% du linéaire en bon état. Les routes départementales sont les plus mauvaises avec seulement 3,4% du linéaire en bon état. Malgré cette situation peu reluisante on note tout de même que l’état du réseau routier classé entre la fin de l’année 2015 et ce premier semestre 2016, a évolué positivement avec un gain de 4,7 points. Ainsi donc de 11,10% de ce réseau en bon état à la fin de l’année 2015, on est passé à 15,80% en bon état au premier semestre 2016. Cette nette progression pouvant se justifier en gros par la forte mobilisation constatée des entreprises au début de l’année suite au déclenchement de l’opération d’apurement de certains contrats jugés inopérants. Le même rapport suivant les régions, celles du Sud-Ouest et du Centre arrivent en tête avec un linéaire de routes le plus élevé en bon état respectivement de 22,6% et 20,9%. Tandis que celles du Littoral et de l’Extrême-Nord sont les dernières avec respectivement 1,9% et 3,8%  du linéaire en bon état. S’agissant des routes nationales, c’est la région du Centre qui est la première avec un linéaire de 54,6% de ce réseau en bon état. Cette région est suivie de celle du Sud-Ouest, avec 31,6% du linéaire des routes nationales en bon état de circulation. Par contre, la région de l’Ouest ne dispose d’aucun linéaire de routes nationales en bon état alors que le Nord n’en dispose que de 4,4% du linéaire des routes nationales en bon état et le Littoral 8,2%.

En ce qui concerne les routes provinciales, c’est dans la région de l’Est que l’on retrouve le pourcentage du linéaire des routes en bon état le plus élevé, il est de 25,8%. Dans les Régions de l’Adamaoua, du Littoral, du Nord, et du Sud-Ouest, aucun linéaire de routes provinciales n’a été jugé en bon état. Quant aux routes départementales jugées en mauvais état dans l’ensemble, on note que cette catégorie des routes se comporte mieux dans les régions du Sud et de l’Est avec 12,0% et 11,0% respectivement en bon état. Un regard sur l’état du réseau routier au niveau des régions révèle beaucoup de disparités en ce qui concerne les différentes catégories de routes. A ce niveau, on remarque que c’est le réseau routier de la région du Sud-Ouest qui présente un meilleur état avec 22,5% du linéaire de son réseau en bon état. Cette Région est suivie de près par celle du Centre qui, au terme de ce semestre, a 20,9% de son réseau en bon état. Les régions du Littoral (1,9%) et de l’Extrême-Nord (3,8%) sont par contre celles qui ont le plus bas niveau du linéaire de routes en bon état.

Au regard de l’état du réseau routier classé au cours du premier semestre 2016, le réseau routier national est globalement en mauvais état. En effet si le réseau classé sur lequel est concentré le plus gros des ressources pour son entretien ne dispose que de 15,8% de son réseau en bon état, la prise en compte du réseau rural dont le taux de couverture par les travaux d’entretien est très faible ramènerait le pourcentage ci-dessus plus bas. Malgré les petits progrès observés par rapport à la fin de l’année 2015, d’importants efforts restent à consentir pour renverser la tendance. Cette situation traduit parfaitement l’inefficacité de la multitude des contrats d’entretien routier pourtant actifs sur l’ensemble du réseau. Toutefois, l’espoir est permis si une pression est exercée sur les entreprises titulaires des marchés sus évoqués. La petite amélioration observée par rapport  à l’année dernière est le résultat de cette pression exercée sur les entreprises au début de l‘année. Par ailleurs, le démarrage des travaux du programme 2016 et un bon encadrement desdits travaux pourraient contribuer fortement à améliorer le réseau au cours du premier semestre 2017.