Textes et Lois

Propos du Ministre des Travaux publics à l’endroit du Ministre de la Communication

Monsieur le Ministre de la Communication,

Le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Travaux publics, chargé des Routes,  le Secrétaire Général ainsi que les Inspecteurs Généraux, les Directeurs Généraux ici présents,  mes collaborateurs, sommes heureux de vous accueillir ce matin dans le cadre de cette évaluation que nous faisons de l’entretien routier 2016. C’est un exercice que nous faisons avec nos collaborateurs des services déconcentrés, c'est-à-dire les Délégués régionaux et les Délégués départementaux, à l’effet de mesurer avec eux, non seulement l’état de nos infrastructures routières, mais d’avantage et surtout les mesures qui sont prises pour inverser la situation. Bon nombre de contrats d’entretien routier ont étés passés depuis les années 2008. Nous avons découvert que certains étaient prétendument en cours d’exécution, ce qui nous a amené à arrêter comme premier enseignement que certaines routes étaient pratiquement prise en otage d’entretien sans pour autant que le niveau de service de ces routes ne soit amélioré.  Des mesures ont étés prises pour désactiver ces contrats, la plupart l’ont été, pour libérer des tronçons de routes et dégager conséquemment des économies budgétaires que nous avons été amenés à recycler en direction des contrats nouveaux. Cet exercice a été fait pour que les marchés de l’entretien routier 2016 ne se superposent pas sur de prétendus contrats qui existent.

L’exercice de ce matin vise à voir avec nos collaborateurs des services déconcentrés, quel est le niveau d’exécution de cette mesure et ce que nous devons absolument faire au terme de cette évaluation. C’était le premier axe de nos échanges. Le deuxième axe est adossé sur un texte important du Premier Ministre, chef du Gouvernement, après une très haute orientation du chef de l’Etat, qui porte sur le cadre des travaux en régie. Nous avons partagé cette culture avec les responsables des services déconcentrés et évidemment avec les responsables des services centraux. Nous venions de travailler avec les régions du Nord, Sud, Extrême-Nord et la région du Sud-ouest. Avec votre permission, nous allons continuer à écouter nos délégués régionaux dans l’évaluation qu’ils font de l’entretien routier de leur région, ce après quoi, nous pourrons, Monsieur le Ministre si vous en avez convenance, vous laisser la parole. Le but de l’exercice c’est de bien renseigner l’opinion sur ce qui est fait en ce qui concerne l’entretien routier, car il y a une directive solennelle du chef de l’Etat qui est celle de relever le niveau de service de tous les tronçons de routes du Cameroun. C'est-à-dire, assurer la praticabilité des routes et poursuivre la construction de certaines, pour densifier le réseau routier car comme vous le savez, « quand la route passe, le développement suit ».

Déclaration du Ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary au terme de la vidéoconférence du 27 Juin 2016

Monsieur le Ministre,

Monsieur le Secrétaire d’Etat,

« Ma présence témoigne simplement de la solidarité gouvernementale, de ce que tout le gouvernement vous apporte son soutien dans l’exécution de cette tâche extraordinaire. Vous l’avez dit tout à l’heure, « la route précède le développement ». C’est les uns et les autres qui vous sollicitent en permanence Monsieur le Ministre. La communication est cet outil dont l’objet est de porter à la connaissance des camerounais dans leur ensemble, c'est-à-dire le peuple détenteur de la souveraineté, ce que vous êtes en train de faire et vous êtes en train de faire un travail merveilleux. Je profite donc de la présence de vos collaborateurs des services centraux et services déconcentrés, tous les Délégués régionaux et départementaux pour attirer leur attention sur le fait que, si la CRTV et la SOPECAM sont des instruments au service du gouvernement, tel n’est pas le cas pour le reste de la presse qui a tendance à être plutôt censeur, qui a plutôt tendance à utiliser des prismes qui travestissent la réalité. La responsabilité de nous, en tant que collaborateurs du chef de l’Etat et de tous nos collaborateurs qui sont investis de la confiance du chef de l’Etat c’est de rester vigilants. Aux niveaux départementaux, aux niveaux régionaux et centraux, Monsieur le Ministre, votre département fera l’objet d’attaques, d’agression de la part d’une certaine presse.

Quand on est de bonne foi et de bonne volonté, quand on a pris part par exemple à cette séance de travail, il n’y a pas de doute qu’un travail merveilleux s’effectue de manière synergique. Les uns sont au courant de ce qui se passe chez les autres et réciproquement. Chacun veille à ce que sa responsabilité soit accomplie avec maestria. Néanmoins, tel n’est pas la lecture de la presse, surtout la presse privée. Alors, la responsabilité de nous tous en général c’est de suivre cette presse, d’écouter cette presse, qu’est ce qu’elle dit, si ce qu’elle dit est conforme à ce que vous faites, Monsieur le Ministre, nous applaudissons. Mais si ce que dit cette presse va à rebours de la réalité, alors, notre responsabilité est d’exercer notre droit de réponse. Quand une presse annonce une contre vérité, au niveau  du gouvernement, nous ne devons pas nous taire, nous devons exercer notre droit de réponse, au niveau départemental, au niveau régional, au niveau des services centraux. Monsieur le Ministre, je suis admiratif de ce que vous faites, c’est extraordinaire. Grace à cette technologie, il y a l’ubiquité qui est là, tout le monde est au même niveau de compréhension. Chaque acteur joue sa partition et si d’aventure il y avait une fausse note quelque part, c’est l’ensemble qui intervient pour apporter là où il y a manquement, un soutien pour améliorer. C’est extraordinaire Monsieur le Ministre mais est ce que toute la presse le sait ! Quand bien même elle le saurait, est-ce qu’elle le dit ? Donc Monsieur le Ministre, nous faisons un travail merveilleux, restons vigilants pour que la presse soit au service du Ministère des Travaux publics, afin que les camerounais se rassurent que leur gouvernement s’occupe d’eux sur le plan national parce que cette vision, elle est holistique ».

Je vous remercie Monsieur le Ministre.