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Second pont sur le Wouri et projet complémentaire: le MINTP prescrit des mesures de suivi pour optimiser les travaux en cours

Posté le : nov. 19, 2015, Par : admin - Dans : Actualités

C’est au cours de la concertation regroupant le Maître d’ouvrage du projet de construction du second pont sur le Wouri et ses travaux complémentaires, les représentants de l’Agence Française de Développement, des administrations impliquées dans la mise en œuvre du projet, du groupement chargé de l’exécution des travaux, des assistants au Maître d’ouvrage et des concessionnaires, que le Ministre des Travaux publics, Emmanuel NGANOU  DJOUMESSI, a prescrit le 18 novembre 2015, dans la salle de réunion de l’immeuble ministériel N°1, des mesures visant à renforcer le suivi de ces projets et à optimiser les travaux en cours.

Les différents intervenants dans le projet de construction du second pont sur le Wouri et ses travaux complémentaires se sont réunis autour du Ministre des Travaux publics dans le but d’évaluer l’état d’avancement du projet ; de faire l’état des lieux des difficultés rencontrés et surtout, de trouver des solutions aux problèmes de libération des emprises et de déplacement des réseaux d’électricité, d’eau et de sécurisation de la zone du projet. Au sujet de l’état d’avancement du projet, l’on note d’après la présentation faite par le directeur du projet, s’exprimant au nom du Groupement SOGEA SATOM/SOLETANCHE/EIFFAGE/LAVIGNE/CHERON/GREISH, que le taux d’exécution des travaux de construction de la seconde traversée sur le Wouri se situe actuellement à 50%. De manière plus concrète, les 07 piles-chevêtres sont achevées, tout comme l’exécution des 82  pieux visant à consolider les fondations du pont en rivière est achevée ;   02 voussoirs sur piles sur les 07 attendus sont en cours de réalisation. S’agissant des travaux complémentaires, on retient que les travaux de terrassements coté Bonabéri sont ralentis par des problèmes liés à la libération de l’emprise du projet. A cette question précisément, le Ministre des Travaux publics a précisé que le Premier Ministre, Chef du Gouvernement a déjà mis à la disposition du Maître d’ouvrage, le décret qui accorde  des allocations de déguerpissement aux populations touchées par les travaux, tout au long de la zone du projet. Sont concernées par cette mesure, 44 victimes d’expropriation qui recevront une allocation totale de 944 743 571 FCFA. Il appartient désormais aux autorités compétentes de la région du Littoral de mettre en place le dispositif qui permettra de concrétiser cette mesure, dans un plus bref délai afin que le retard accusé dans l’exécution des travaux de terrassements soit rattrapé pendant la saison sèche, période propice au bon déroulement des projets routiers.

Autre sujet à l’ordre du jour, le déplacement des réseaux des concessionnaires CAMWATER, CDE, ENEO, CAMRAIL.  En effet, les installations d’eau, d’électricité et de voies ferrées empêchent la bonne exécution des travaux. Le Maître d’ouvrage a alors appelé l’attention des différents concessionnaires concernés sur l’impact de ce facteur dans la livraison des travaux. Il a de ce fait recommandé plus de cohésion entre CAMWATER et SATOM tandis que la contrainte majeure présentée par CAMRAIL est l’entretien du matériel qui assure la liaison entre les villes de Mbanga et de Kumba et qui sera en arrêt durant la période des travaux de déplacement qui pour CAMRAIL, ne doivent pas dépasser le délai de 15 jours.  ENEO pour sa part a rassuré le Maître d’ouvrage sur l’effectivité du déplacement de son réseau et de la continuité du service qui sera assuré pendant les travaux y afférents. Le représentant d’ENEO a à cet effet précisé que la zone de Bonabéri sera alimentée par la desserte des côtés Bekoko et Bassa. De plus les centrales de Limbé fonctionneront à plein temps, alors que les alimentations de Bamenda viendront en appui à la région du Littoral. Au demeurant, on retient à ce sujet que les concessionnaires sont sensibilisés sur ka nécessité d’effectuer des déplacements de réseaux afin de permettre le bon déroulement des travaux.

D’autres questions ont par ailleurs été abordées, notamment le payement de la part du Budget d’Investissement public destinée au financement des projets et pour lequel le Maître d’ouvrage a indiqué à l’endroit des représentants de l’Agence Française de Développement et du Groupement chargé de l’exécution des travaux que toutes les diligences relatives à l’acheminement des décomptes en vue de leur payement ont été prises. Le représentant du Port Autonome de Douala a en outre mentionné au sujet de la sécurisation du plan d’eau dans la zone du projet, que des patrouilles sont effectuées de manière régulières afin d’éviter des incidents similaires à celui  du 20 janvier 2015.

Au terme de cette concertation, le Ministre des Travaux publics a instruit aux Directeurs généraux des Etudes techniques et des Travaux d’Infrastructures, l’élaboration d’un tableau de bord et la tenue d’un journal de chantier, outils de pilotage qui permettront une meilleure appréciation des travaux et des acteurs, afin que le projet s’exécute conformément aux clauses du contrat. S’agissant précisément du tableau de bord, le Ministre des Travaux publics, dans ses recommandations issues de la réunion de coordination élargie aux services déconcentrés de son département ministériel, a rappelé que le Tableau de Bord du projet ou TABORD/PROJET identifie les actions à conduire par ordre chronologique, les acteurs de mise en œuvre ; planifie en impartissant les délais d’exécution, pour permettre un suivi étroit des avancées enregistrées dans la mise en œuvre du projet. Le second pont sur le Wouri et l’exécution de ses travaux complémentaires serviront par conséquent à l’expérimentation des nouveaux outils de suivi prescrits par le Ministre des Travaux publics.

Pour mémoire, les travaux complémentaires du second pont sur le Wouri consistent en l’aménagement d’une voie principale entre Bonabéri et Deido ; en l’amélioration du Giratoire de Bonabéri ; en l’amélioration de la géométrie du ferroviaire ; à la prise en charge des flux piétonniers ; à la création d’un second accès au Port Autonome de Douala ; à la création d’un passage inférieur pour le ferroviaire ; à la création d’une bretelle d’accès vers l’ancien pont ; à la création d’un échangeur au carrefour SCDP et de plusieurs autres aménagements ; Pour un montant total de 45 millions d’euros, financés par l’Agence Française de Développement. Entre le début du projet et le Giratoire de Bonabéri, il est prévu une voie de 2x2 sur environ 125 ml afin d’adapter le projet au profil en travers type de la pénétrante Ouest dont les travaux viennent de démarrer, tandis qu’entre le giratoire de Bonabéri et l’entrée du passage inférieur SCDP, le profil va passer à 2x3 voies. Le raccordement au Rond-point Deido se fera en 2x2 voies avec dans le tunnel des trottoirs de service de part et d’autre. Pour réguler le trafic en direction de l’ancien pont, un giratoire sera mis en place au niveau du Port Autonome de Douala.

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