Le  second pont sur le Wouri suit sa destinée dix mois après la pose de  la première pierre par le Chef de l’Etat, le 14 novembre 2013. Bien que les travaux soient réalisés timidement ces derniers mois suite aux précipitations abondantes qui s’abattent dans la région du Littoral, le taux d’avancement des travaux est parti de 17% au mois de juillet à 22% en ce début du mois de septembre. Actuellement, les travaux amorcés dans la première phase de réalisation ont avancé. Il s’agit de  la construction de l’estacade avec 27 travées posées, soit 405 m réalisés sur 700m environ c’est-à-dire plus de 50% de l’estacade réalisée ; l’exécution de 06 pieux forés de fondation est achevée sur le pile-culée côté Déïdo donc  06 pieux forés sur les 10 prévus sur la pile P6; les terrassements sur la voie d’accès côté Déïdo se poursuivent avec la construction des rameaux ( les déviations latérales pour poser les pieux du pont) et les indemnisations des personnes et des biens continuent du côte de Bonaberi.

Concernant l’avancement financier du projet, pour la phase de conception, cinq décomptes émis par le groupement ont été transmis à la Caisse Autonome d’Amortissement pour paiement. Le montant cumulé TTC de ces décomptes est de 2 412 336 493 FCFA, ce qui représente 100% du montant TTC de la phase conception. Pour ce qui est de la phase de réalisation, le décompte d’avance de démarrage de cette phase d’un montant de 6 564 035 611 FCFA a été payé et ce montant représente 6,7% de la phase de réalisation. Les décomptes N° 02 et N° 03, de montants TTC de 5 654 053 691 FCFA et 2 872 871 968 FCFA respectivement, ont été payés par l’entreprise.

En dépit des précipitations, d’autres difficultés retardent le bon déroulement des travaux notamment la sécurité des personnels dans la zone portuaire. Dans ce cadre, plusieurs cas d’agressions physiques des personnes avec meurtre ont été enregistrés non loin de la base vie de l’entreprise.  La gestion de la circulation dans la zone  portuaire n’est nom plus des moindres, il n’y a qu’une seule voie d’accès et le comble c’est qu’elle est presque impraticable en temps de pluie. Pour pallier à certaines difficultés,  le MINTP a mis sur pied une cellule régionale chargée de la coordination des travaux dans le cadre de la mise en œuvre des projets de construction des infrastructures routières dans la ville de Douala. Ce comité a tenu trois réunions dans l’optique de trouver des voies et moyens pour que les travaux entamés se déroulent dans de bonnes conditions et sans heurts et permettre aux populations de vaquer à leurs préoccupations.