Français English
Vous êtes ici : Projets/Réalisations » Actualités

Actualités

interview mintp crtv radio

Posté le : août 20, 2013, Par : mesp23 - Dans : Actualités

A la faveur de l'installaztion des points focaux du conaroute par le sécretaire général des services du Premier ministre le 5 août 2013, la crtv radio a sollicité un entretien avec le ministre des travaux publics qui le leur a accordé. Occasion pour le ministre Patrice Amba Salla de revisiter la plus part des chantiers routiers en cours.


Interview de Monsieur
le Ministre des Travaux Publics, Patrice Amba Salla accordée à
Madame Chetah Bilé (Rédaction Radio- Poste National de la CRTV), dans le cadre
de l’Invité du 7h15mn diffusée le 6 août 2013.



Plus de plaintes que de
satisfactions enregistrées auprès de l’opinion publique au sujet des routes,
cette situation semble ne pas vous perturber, pourquoi
?



Il faut souligner que le débat se
situe plutôt sur les ressources affectées à la construction et à l’entretien
du réseau routier. L’entrave majeure est que les moyens financiers mis à
notre disposition pour la construction et l’entretien des routes sont
insuffisants. Toutefois, nous essayons de gérer autant que faire se peut ces ressources pour construire,
entretenir et étendre le réseau routier national.



Vos explications ont plutôt l’air d’une plainte ? Mais maintenant
que le budget pour l’année prochaine est
en train d’être préparé est-ce à dire que les enveloppes allouées à la
construction et à l’entretien des routes ne connaitront pas d’augmentation ou
tout au moins une amélioration ?



L’enveloppe peut connaitre une
augmentation ou une amélioration
cependant le problème est de savoir si la budgétisation est conséquente
par rapport à nos objectifs ? À cet effet la budgétisation doit être le
résultat d’une évaluation objective et précise de l’état de nos besoins en termes
d’infrastructures routières.



Nous avons par exemple un pays
comme la Chine qui pratique une politique simple, elle accorde les 10% du produit national dans la construction
des réseaux routiers ; raison pour laquelle le budget doit être conséquent
à ce que nous recherchons.



Des experts pensent qu’il faudrait
peut être un système de contrôle ou de
surveillance pour la gestion de ces budgets
que dites-vous à ce sujet ?



De toute évidence il y a la rationalisation de la
dépense qui nous interpelle sur plusieurs aspects. D’abord celui que vous
évoquez, ensuite sur les activités de construction,
étant donné qu’elles sont externalisées. Le problème est d’avoir un pack
d’entreprises fiables qui offrent des équipements de bonnes qualités en plus des ressources humaines qualifiées pour
construire et entretenir nos routes. Or
Ces caractéristiques sont presque souvent absentes au sein des Petites et
Moyennes Entreprises qui entretiennent nos routes.



On vous a d’ailleurs vu a l’œuvre en ce qui concerne la recherche des
ressources humaines qualifiées, allez-vous continuer sur cette lancée ?



Il faut laisser à ce secteur des experts en la matière, par
conséquent nous allons poursuivre nos actions d’assainissement.



Dans le cadre des grands chantiers, à quand la fin des travaux de la
digue- route dans l’Extrême Nord
qui devrait faciliter la circulation des populations ?



On parlera d’abord du début du chantier en ce sens que les
termes de référence sont en cours de finalisation d’étude et qu’après la
budgétisation et la sélection des entreprises, les travaux pourront effectivement
démarrer. Mais je tiens à préciser que
le Ministère des Travaux Publics n’est pas maître de cette activité qui
est plutôt conduite par le Ministère de l’Economie de la Planification et de
l’Aménagement du Territoire.



Qu’en est –il du tronçon
Maroua-Kousseri ?



Les travaux de ce tronçon sont entamés,
notamment la section Dabanga- kousseri dont les entreprises chargées d’exécuter
les travaux et d’assurer le contrôle
sont connues. La section Mora- Maroua quant à elle sera bientôt
contractualisée. Il faut préciser que le corridor sera remis en l’état de
Douala à Kousseri.



Yaoundé-Bertoua est un tronçon apprécié par les usagers. Cependant ces
derniers s’interrogent sur sa longévité ?



En effet, les routes sont
généralement construites pour une certaine durée. En ce qui concerne la route
Ayos –Bonis nouvellement construite, elle a été dimensionnée avec une structure
de chaussée appropriée pour une durée minimum de 15 ans. Cependant la
rupture du pont de Mbamti sur la dorsale Ouest allant vers Banyo, a concentré tout
le trafic sur le corridor Est. Nous sommes
donc passés de 2000 à 9000 véhicules par jour et pour la plus part des
gros porteurs. Cette situation nécessite une augmentation de la couche de
roulement pour permettre à la route de
respecter sa durée de vie. Des travaux
d’entretien seront effectués pour corriger les fissures déjà observées.



Le bonheur de cette route semble
faire le malheur des usagers de la route Nationale N°1 : Obala Batchenga.
Qu’est ce que vous en pensez ?



A mon avis il s’agit là d’une vue
de l’esprit. Car le tronçon de
route Obala Batchenga
est en construction. D’ailleurs une des sections de cette route Ding Magba
a été éligible au Programme Spécial d’Urgence lancé par le chef de l’Etat. Les
discussions sont en cours pour que nos partenaires construisent le segment de
route restant et nous pensons que les délais n’excéderont pas une dizaine d’années
(délais courts en matière de construction des routes).



Les populations de Douala font
la moue quant aux informations sur le second pont. Que leur dites-vous ?



C’est tout à fait normal dans la mesure où les
travaux sont encore à leur phase invisible. Il s’agit pour le moment de la
campagne géotechnique. Il faut préciser
que nous avons signé avec SOGEA/ SATOM un contrat de conception/réalisation sur
la base d’un APS (Avant Projet Sommaire). A ce jour, il est question de passer
de cette phase à l’APD (Avant Projet Définitif). A cet effet l’entreprise
présentera bientôt son projet d’exécution et ainsi que les études de
réalisation qui sonneront probablement dès le mois de septembre le début des
travaux.



Les nouvelles sont moins réjouissantes sur la route de Bakassi, notamment
sur le tronçon allant à Mudemba quelle solution préconisez-vous ?



La solution radicale qui va être
mise en place sera la construction définitive de la route kumba-Mudemba-Isanguele-Akwa.
Si le tronçon est réparti en trois lots, les travaux peuvent durer trois ans
dès que les financements en cours de négociation seront disponibles.



-
Est-ce
que le même message est lancé à l’endroit des usagers de la route
d’Ebolowa-Kribi ?



Nos partenaires se sont montrés intéressés par cette route. Car Kribi
sera dans les jours à venir le cœur de la croissance économique du Cameroun
avec notamment la construction du complexe Industrialo-Portuaire. Il va de soit
que les routes de dessertes soient construites rapidement car le port entre en
fonction en 2014. Les financements sont en cours de négociation avec la Banque
Chinoise Export et la Banque Islamique. Nous espérons que d’ici un an, les
travaux pourront débuter aussitôt après les négociations.



 



 



 



 



 

Plus de contenus dans Actualités

Suivez-nous sur les réseaux sociaux - FaceBook Twitter RSS