Après avoir précisé « l’importance et la transversalité » de ce projet qui justifie amplement la mise en place d’un comité interministériel, le Ministre a donné les caractéristiques de l’autoroute qui sera construite entre les deux capitales (politique et économique) du Cameroun : une route à 2 voies x2 de 3,75 mètres chacune, dotée d’une bande d’arrêt d’urgence de 3 mètres, d’un terre-plein central de 3 mètres où sont incorporées des bandes dérasées à gauche d’un mètre chacune et des bermes d’un mètre par côté, soit un profil en travers-type d’une largeur de 26 mètres. La longueur totale de cette autoroute est de 196 kilomètres. Celle-ci sera parallèle à la nationale N°3 (RN3) qui relie actuellement Yaoundé et Douala. Le premier lot de cet important chantier dont les travaux ont été attribués à l’entreprise chinoise China First Highway Engineering Co. Limited (CFHEC), couvre une longueur de cent (100) kilomètres. Un film retraçant l’itinéraire virtuel de la future autoroute a été projeté séance tenante. Cette projection a permis aux membres du Comité d’enrichir le catalogue de leurs diverses préoccupations auxquelles le Maître d’ouvrage a apporté des réponses. Les interrogations qui sont revenues le plus concernent le tracé de l’autoroute, le début des travaux, les problèmes d’indemnisation des populations riveraines, l’utilisation de la main d’œuvre locale. Le ministre des Travaux publics a répondu que les travaux démarreront au courant du premier trimestre 2013, ce qu’atteste la présence, déjà effective sur le terrain, des topographes et géomètres de l’entreprise adjudicataire. Les populations n’ont pas de souci à se faire s’agissant des frais relatifs à leur déguerpissement. Les mêmes assurances ont été données en ce qui concerne les emplois générés par le chantier autoroutier : « A qualification égale, a révélé Patrice Amba Salla, priorité sera donnée aux ouvriers camerounais ». J.-L.N.

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